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Details
Paul VERLAINE. Poëmes saturniens. Paris: Alphonse Lemerre, 20 octobre 1866. In-12 (180 x 115). Maroquin rouge janséniste signé René Aussourd, dos à nerfs, filets intérieurs dorés, tranches dorées sur témoins, couverture (toujours datée 1867) et dos, étui.
Provenances: des bibliothèques Pierre Duché (ex-libris) et Édouard Périer (catalogue Bibliothèque du docteur E. P., vente à Rouen le 16 juin 1977, lot 231).
ÉDITION ORIGINALE, annoncée dans le Journal de la Librairie le 17 novembre 1866. Tirage à 505 exemplaires. Un des 491 exemplaires sur vélin blanc.
La publication de ce premier recueil de Verlaine, dont les poèmes les plus anciens remontaient au temps du collège, a été généreusement financée par sa cousine Élisa Dujardin. Celle-ci mourra peu après la publication du livre. En invoquant Saturne, le poète place son oeuvre sous le signe de la mélancolie.
Le volume trouva un accueil plutôt favorable dans les milieux littéraires. Sainte-Beuve prodigua quelques éloges, Anatole France salua sans insister l'apparition d'une langue poétique nouvelle, tandis que Mallarmé se dit attentif à la création d'un "métal vierge et neuf". Victor Hugo insista lui aussi sur l'inspiration novatrice du recueil (voir lot 5). L'exemplaire reçu par Théophile Gautier resta semble-t-il sans écho. Théodore de Banville recevant le sien écrivit à Verlaine: "Je suis sûr de ne pas me tromper en vous disant que vous tiendrez parmi les poètes contemporains une des places les plus solides et les meilleures". Vicaire VII, 989; Montel, p. 5-11; Van Bever & Monda, p. 3-7; Carteret Romantique II, p. 413; Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Pléiade, p. 1369.
Provenances: des bibliothèques Pierre Duché (ex-libris) et Édouard Périer (catalogue Bibliothèque du docteur E. P., vente à Rouen le 16 juin 1977, lot 231).
ÉDITION ORIGINALE, annoncée dans le Journal de la Librairie le 17 novembre 1866. Tirage à 505 exemplaires. Un des 491 exemplaires sur vélin blanc.
La publication de ce premier recueil de Verlaine, dont les poèmes les plus anciens remontaient au temps du collège, a été généreusement financée par sa cousine Élisa Dujardin. Celle-ci mourra peu après la publication du livre. En invoquant Saturne, le poète place son oeuvre sous le signe de la mélancolie.
Le volume trouva un accueil plutôt favorable dans les milieux littéraires. Sainte-Beuve prodigua quelques éloges, Anatole France salua sans insister l'apparition d'une langue poétique nouvelle, tandis que Mallarmé se dit attentif à la création d'un "métal vierge et neuf". Victor Hugo insista lui aussi sur l'inspiration novatrice du recueil (voir lot 5). L'exemplaire reçu par Théophile Gautier resta semble-t-il sans écho. Théodore de Banville recevant le sien écrivit à Verlaine: "Je suis sûr de ne pas me tromper en vous disant que vous tiendrez parmi les poètes contemporains une des places les plus solides et les meilleures". Vicaire VII, 989; Montel, p. 5-11; Van Bever & Monda, p. 3-7; Carteret Romantique II, p. 413; Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Pléiade, p. 1369.
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proof of export of the lot outside the European Union within the
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First edition of Verlaine's very first poem collection.