Lot Essay
Le décor émaillé de cette coupe est dans l'esprit de Vermeyen mais se rapproche de modèles par Reinhold Vasters abondamment illustrés dans M. Krautwurst, Reinhold Vasters-ein niederrheinischer Goldschmied des 19. Jahrhunderts in der Tradition alter Meister. Sein Zeichnungskonvolut im Victoria & Albert Museum, London, Trier, mars 2003, p. 258 et 259, P4.II, V and VI fig. 2, 5 et 6. Il semble en effet que Vasters ait eu accès à des objets anciens conservés dans des collections publiques ou privées telles que celle du Geistliche Schtatzkammer de Vienne ou à une documentation iconographique de ces collections qui lui ont inspirés de nombreux motifs.
Le travail de la monture est ainsi à comparer à celui d'une coupe sur pied de la collection Robert Lehman aujourd'hui au Metropolitan Museum de New York décrite au No 66 de The Robert Lehman Collection, Volume XV: European and Asian Decorative Arts, 2012.
Le terme en revanche est à rapprocher de celui figurant sur deux aiguières décrites comme atelier de Richard Toutain vers 1560. L'une illustrée dans M. Bimbenet-Privat, L'orfèvrerie Parisienne de la Renaissance, Trésors Dispersés, Paris, 1995, p. 113, fig 74, est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid, alors que l'autre plus complète et dont le personnage a conservé son émail, est au Musée National d'Ecosse, ancienne collection Walpole.
Le terme fait certes dos à la coupe alors que celui des aiguières fait face ressemblant à un Narcisse se mirant dans le fond du récipient. Pourtant la ressemblance est flagrante et suggère que ces aiguières aient pu servir de modèle.
Le travail de la monture est ainsi à comparer à celui d'une coupe sur pied de la collection Robert Lehman aujourd'hui au Metropolitan Museum de New York décrite au No 66 de The Robert Lehman Collection, Volume XV: European and Asian Decorative Arts, 2012.
Le terme en revanche est à rapprocher de celui figurant sur deux aiguières décrites comme atelier de Richard Toutain vers 1560. L'une illustrée dans M. Bimbenet-Privat, L'orfèvrerie Parisienne de la Renaissance, Trésors Dispersés, Paris, 1995, p. 113, fig 74, est aujourd'hui conservée au musée du Prado à Madrid, alors que l'autre plus complète et dont le personnage a conservé son émail, est au Musée National d'Ecosse, ancienne collection Walpole.
Le terme fait certes dos à la coupe alors que celui des aiguières fait face ressemblant à un Narcisse se mirant dans le fond du récipient. Pourtant la ressemblance est flagrante et suggère que ces aiguières aient pu servir de modèle.