Lot Essay
Le chroniqueur vénitien Pietro Gradenigo suggérait dès 1764 que Guardi utilisait la camera obscura pour l'exécution de certaines de ses peintures. Depuis cette hypothèse n'a cessé d'être débattue par les spécialistes de l'artiste. Cependant, le témoignage de Gradenigo semble être confirmé par le verso du présent dessin, récemment publié par Bernard Aikema (op. cit.), qui représente sans conteste une camera obscura.
Quant à la tête de jeune berger au chapeau représentée au recto de la feuille, elle sera reprise dans un tableau de Guardi, autrefois dans la collection de Sir C. Newmann, Royston (A. Morassi, Guardi, I dipinti, Venise, 1984, no. 230, fig. 244).
Dans une communication de 1996 aux héritiers de I.Q. van Regteren Altena, Aikema situe l'oeuvre assez tardivement dans la carrière de l'artiste, vers 1780.
Quant à la tête de jeune berger au chapeau représentée au recto de la feuille, elle sera reprise dans un tableau de Guardi, autrefois dans la collection de Sir C. Newmann, Royston (A. Morassi, Guardi, I dipinti, Venise, 1984, no. 230, fig. 244).
Dans une communication de 1996 aux héritiers de I.Q. van Regteren Altena, Aikema situe l'oeuvre assez tardivement dans la carrière de l'artiste, vers 1780.