Lot Essay
L’encadrement feuillagé très ouvragé, les volutes si particulières ponctuées de rosettes et la qualité d’exécution du bronze doré sont typiques de la production de Christian Precht (1706-1779), fils cadet de Burchard Precht (1651-1738) et probablement l’un des plus célèbres orfèvres suédois du XVIIIe siècle.
Ces éléments caractéristiques de son travail se retrouvent sur plusieurs de ses œuvres tel qu’un miroir signé Christian Precht illustré dans T. Sylvén et E. Welander-Berggre, Speglar, Spegelmakare & Fabrikörer i Sverige, Stockholm, 2000, p.200.
L’utilisation d’écrous est une autre particularité de la production de C. Precht (préférés aux clous employés par son père Burchard Precht) pour fixer les montures aux cadres en bois de ses miroirs, ce qui est le cas pour le présent lot.
LA FAMILLE PRECHT
Le nom Precht évoque la production de miroirs de la plus grande qualité en Suède au XVIIIe siècle. De nombreux exemples connus sont signés ou attribués à Burchard ou à ses fils Christian ou Gustav (mort en 1763).
Burchard Precht va rencontrer un grand succès à la suite de ses commandes pour Drottningholm Palace à Stockholm – le Palais Royal fut commandé par la Reine Hedvig Eleonora à l’architecte royal Nicodemus Tessin l’Ancien – ainsi que sa nomination par la suite comme sculpteur royal en 1682, sur les recommandations de Tessin le Jeune. Alors que Burchard est devenu extrêmement influent dans l’évolution du style baroque suédois, son fils se fait le précurseur du style rococo suédois.
Après avoir travaillé pour l’orfèvre suédois Gustaf Stafhell de 1720 à 1724, Christian Precht a continué à parfaire sa formation à Londres en travaillant pour le bijoutier et ciseleur formé à Augsbourg Augustin Heckel. Puis il part pour Paris où il rencontre des bronziers comme Juste-Aurèle Meissonier (1675-1750). Il retourne finalement à Stockholm où, enrichi d’une sensibilité internationale, il promeut le style rococo naissant.
Ces éléments caractéristiques de son travail se retrouvent sur plusieurs de ses œuvres tel qu’un miroir signé Christian Precht illustré dans T. Sylvén et E. Welander-Berggre, Speglar, Spegelmakare & Fabrikörer i Sverige, Stockholm, 2000, p.200.
L’utilisation d’écrous est une autre particularité de la production de C. Precht (préférés aux clous employés par son père Burchard Precht) pour fixer les montures aux cadres en bois de ses miroirs, ce qui est le cas pour le présent lot.
LA FAMILLE PRECHT
Le nom Precht évoque la production de miroirs de la plus grande qualité en Suède au XVIIIe siècle. De nombreux exemples connus sont signés ou attribués à Burchard ou à ses fils Christian ou Gustav (mort en 1763).
Burchard Precht va rencontrer un grand succès à la suite de ses commandes pour Drottningholm Palace à Stockholm – le Palais Royal fut commandé par la Reine Hedvig Eleonora à l’architecte royal Nicodemus Tessin l’Ancien – ainsi que sa nomination par la suite comme sculpteur royal en 1682, sur les recommandations de Tessin le Jeune. Alors que Burchard est devenu extrêmement influent dans l’évolution du style baroque suédois, son fils se fait le précurseur du style rococo suédois.
Après avoir travaillé pour l’orfèvre suédois Gustaf Stafhell de 1720 à 1724, Christian Precht a continué à parfaire sa formation à Londres en travaillant pour le bijoutier et ciseleur formé à Augsbourg Augustin Heckel. Puis il part pour Paris où il rencontre des bronziers comme Juste-Aurèle Meissonier (1675-1750). Il retourne finalement à Stockholm où, enrichi d’une sensibilité internationale, il promeut le style rococo naissant.