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Il faut que la poésie vive comme un être humain. Il faut sentir le sang circuler. C’est son seul élément de durabilité […]
Georges Hugnet (1906-1974). Poèmes. Réunion d’environ 185 feuillets. Nombreux manuscrits autographes, environ 70 feuillets d’une main non identifiée, et tapuscrits avec corrections autographes. Entre 1923 et 1927. Encre noire et crayon sur papier de divers formats et qualités. Chemise cartonnée avec titre à l’encre sur le plat supérieur accompagné d’un dessin.
Details
Georges Hugnet (1906-1974). Poèmes. Réunion d’environ 185 feuillets. Nombreux manuscrits autographes, environ 70 feuillets d’une main non identifiée, et tapuscrits avec corrections autographes. Entre 1923 et 1927. Encre noire et crayon sur papier de divers formats et qualités. Chemise cartonnée avec titre à l’encre sur le plat supérieur accompagné d’un dessin.
Parmi les poèmes de ce bel ensemble figurent La Gitane charme les astres, Mort, Manoir du silence et Silence de la terre, publiés en 1927 dans la revue dirigée par Jacques Maritain Le Roseau d’or (n° 3) ainsi que Révélation de la nuit (poème de 7 feuillets avec quelques corrections).
On y trouve également un texte écrit en mars 1927 (3 pages et demie sur 2 ff. in-folio), Nous en avons assez, dans lequel le jeune Hugnet s’insurge avec fougue contre un article de Louis Bertrand et la poésie dite « moderne » : « Je ne puis prendre la poésie comme un jeu de patience. La pensée qu’il y a des gens qui se croient poètes et qui confectionnent leurs poèmes en peinant, en suant […] me torture. Pour moi je considère le poème comme une forme de ma maladie ou de ma bonne santé, de ma douleur ou de ma joie […] ».
Notons aussi une liasse d’environ 70 feuillets, mise au net d’une autre main d’une trentaine de poèmes tous précisément datés, présentant quelques rares ajouts de la main de Hugnet, ainsi qu’un fragment autographe de deux scènes d’une pièce de théâtre daté avril 1927 (4 feuillets in-folio au recto seulement).
Liste des poèmes sur demande.
Chemise fanée, deux coins de la chemise déchirés.
Parmi les poèmes de ce bel ensemble figurent La Gitane charme les astres, Mort, Manoir du silence et Silence de la terre, publiés en 1927 dans la revue dirigée par Jacques Maritain Le Roseau d’or (n° 3) ainsi que Révélation de la nuit (poème de 7 feuillets avec quelques corrections).
On y trouve également un texte écrit en mars 1927 (3 pages et demie sur 2 ff. in-folio), Nous en avons assez, dans lequel le jeune Hugnet s’insurge avec fougue contre un article de Louis Bertrand et la poésie dite « moderne » : « Je ne puis prendre la poésie comme un jeu de patience. La pensée qu’il y a des gens qui se croient poètes et qui confectionnent leurs poèmes en peinant, en suant […] me torture. Pour moi je considère le poème comme une forme de ma maladie ou de ma bonne santé, de ma douleur ou de ma joie […] ».
Notons aussi une liasse d’environ 70 feuillets, mise au net d’une autre main d’une trentaine de poèmes tous précisément datés, présentant quelques rares ajouts de la main de Hugnet, ainsi qu’un fragment autographe de deux scènes d’une pièce de théâtre daté avril 1927 (4 feuillets in-folio au recto seulement).
Liste des poèmes sur demande.
Chemise fanée, deux coins de la chemise déchirés.