.jpg?w=1)
Lot Essay
Le masque ngontang, la jeune femme blanche, est le masque le plus connu des Fang, après les rares masques ngil. Il comporte deux ou quatre visages, comme celui-ci, sculptés en relief sur un cylindre, rehaussés de kaolin et décorés de scarifications incisées au fer rouge. Un cimier le surmonte en général, à double ou simple lame, percé d’un orifice destiné à porter un plumet.
Cet exemplaire présente un beau décor de faces concaves-convexes dont les arcades sourcilières sont dessinées par des pointillés. Les visages sont aveugles à l’exception de celui qui permettait au porteur de voir et dont les yeux sont percés. Deux percements sous cette face servaient à tenir le mors de prise buccale. Le pourtour est percé de trous de fixation de parure.
Le masque ngontang évoque l’esprit d’une femme revenant protéger les vivants, la couleur blanche est celle des esprits défunts et aussi celle de la réincarnation en homme blanc, venu d’ailleurs, cette croyance était répandue autrefois chez les Fang. Ce masque dansait pour les funérailles et les grands événements familiaux, contrairement au masque ngil il ne faisait pas peur. Selon Louis Perrois (1997) les décors incisés ou pyrogravés de ces masques rappellent exactement les tatouages des anciens Fang Ntoumou et Betsi. Ce masque fut collecté au Gabon dans les années 1926-1968 par un exploitant forestier passionné d’objets.
Voir Vision d’Afrique, Taiwan 2003, p. 221, n° 166 du catalogue; Perrois, L., Arts du Gabon, 1978, p. 90 à 108 pour sept masques ngontang reproduits; Louis Perrois, Art Ancestral du Gabon dans les collections du musée Barbier-Mueller, 1985, p. 222 et 223 pour trois masques ngontang reproduits; L’Esprit de la Foret Terres du Gabon, Bordeaux 1997, p. 121 et 231, plusieurs masques ngontang dont ceux dessinés par Grébert publiés à Genève en 1941.
Cet exemplaire présente un beau décor de faces concaves-convexes dont les arcades sourcilières sont dessinées par des pointillés. Les visages sont aveugles à l’exception de celui qui permettait au porteur de voir et dont les yeux sont percés. Deux percements sous cette face servaient à tenir le mors de prise buccale. Le pourtour est percé de trous de fixation de parure.
Le masque ngontang évoque l’esprit d’une femme revenant protéger les vivants, la couleur blanche est celle des esprits défunts et aussi celle de la réincarnation en homme blanc, venu d’ailleurs, cette croyance était répandue autrefois chez les Fang. Ce masque dansait pour les funérailles et les grands événements familiaux, contrairement au masque ngil il ne faisait pas peur. Selon Louis Perrois (1997) les décors incisés ou pyrogravés de ces masques rappellent exactement les tatouages des anciens Fang Ntoumou et Betsi. Ce masque fut collecté au Gabon dans les années 1926-1968 par un exploitant forestier passionné d’objets.
Voir Vision d’Afrique, Taiwan 2003, p. 221, n° 166 du catalogue; Perrois, L., Arts du Gabon, 1978, p. 90 à 108 pour sept masques ngontang reproduits; Louis Perrois, Art Ancestral du Gabon dans les collections du musée Barbier-Mueller, 1985, p. 222 et 223 pour trois masques ngontang reproduits; L’Esprit de la Foret Terres du Gabon, Bordeaux 1997, p. 121 et 231, plusieurs masques ngontang dont ceux dessinés par Grébert publiés à Genève en 1941.