Statue Luluwa
Luluwa figure
Statue LuluwaLuluwa figure

République Démocratique du Congo

Details
Statue Luluwa
Luluwa figure
République Démocratique du Congo
Hauteur: 48 cm. (19 in.)
Provenance
Charles Ratton, Paris
Carel Van Lier (1897-1945), Amsterdam
Galerie d'Eendt, Amsterdam
Collection privée, Anvers
Literature
Galerie Simonis, Afrika, n.38
Art Tribal No 7, 2004, pp 60-69, ill. 67
Pace Primitive ed., Native Visions, tribal influence in German Expressionist Prints, février 2006
Exhibited
Amsterdam, Carel van Lier collection, African Masterpieces, Stedelijk Museum, janvier 1927
Sale room notice
La provenance exacte de ce lot est:
Charles Ratton, Paris
Carel van Lier (1897-1945), Amsterdam
Galerie d'Eeendt, Amsterdam
Collection privée, Anvers

Ce lot a également été publié par la Galerie Simonis dans Afrika, n.38.

The correct provenance of this lot is:
Charles Ratton, Paris
Carel van Lier (1897-1945), Amsterdam
Galerie d'Eendt, Amsterdam
Private collection, Antwerp

This lot is also published by Galerie Simonis in Afrika, n.38.

Lot Essay

Carel van Lier fut un pionnier, défenseur des arts africains, qui ouvrit la première galerie dédiée à cette spécialité aux pays-bas en Mars 1921.
Il participa en tant que prêteur à la première exposition sur les chefs d’œuvre africain au musée d’art moderne d’Amsterdam (Stedelijk museum) en 1927
Notre statue est referencée n° 732 sous le pied gauche, et repris dans l’inventaire du marchand avant 1927.
La statuaire luluwa est particulièrement rare dans les musées internationaux et bien plus encore dans les collections privées. Représentant certainement une femme, ce type d'objet servait dans le cadre d'un culte de fécondité appelé bwanga bwa cibola dont le but était de protéger les nouveaux nés ainsi que de permettre la réincarnation d'un ancêtre dans ce bébé (op. cit.). De Grunne nous explique comment était utilisé cet objet: "la statue était déposée au pied du lit de la femme enceinte; elle était exposée lors de pleine lune, était enduite presque quotidiennement d'un mélange d'huile, de terre rouge et de kaolin, traitement qui était aussi appliqué au nouveau-né. Les étonnantes scarifications curvilignes et géométriques étaient considérées comme signe de beauté évoquant une peau parfaite et saine ainsi que des qualités morales et physiques exceptionnelles.".

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