Lot Essay
Cette spectaculaire paire de chenets est à rapprocher en premier lieu de celle provenant probablement des collections Stroganoff (cf. B. Pallot, F. Quéré et al., Didier Aaron. Catalogue. XII, Paris, 2012, no. 26). Mentionnons également celle, présentant malheureusement des bases associées (et d’un modèle différent), conservée à Waddesdon Manor et provenant de l’ancienne collection Ferdinand de Rothschild (G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor. Furniture and Gilt Bronzes, 1974, n° 181).
Les chenets au cheval cabré connurent un grand succès au XVIIIème siècle auprès des amateurs éclairés. Le rôle des Caffiéri semble majeur, comme l’attestent les mentions dans les inventaires après décès de Jacques Caffiéri et de Rose Caffiéri (veuve de Philippe Caffieri) à l’exemple d’ « un modèle de feu à terrasse avec un cheval ». On trouve dans la vente de L.-J. Gaignat de 1769 « un feu de cheminée grand et fort, à ornements représentant des chevaux sur un riche pied en bronze doré ».
Mentionnons, plus récemment, les chenets de la collection de Jacqueline Delubac (vente Ribeyre et Baron, Paris, 16 mars 1998, lot 37) et ceux de l’ancienne collection Kraemer ("Objets rares à Paris", Connaissance des Arts, n° 232 (juin 1971), ill. p. 96. N’oublions pas ceux des collections de la Bayerische Schlösserverwaltung à Munich qui diffèrent du présent modèle par le traitement en bronze patiné des chevaux cabrés ; ils sont illustrés dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen. Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, 1987, p. 72, fig. 1.10.12).
Les chenets au cheval cabré connurent un grand succès au XVIIIème siècle auprès des amateurs éclairés. Le rôle des Caffiéri semble majeur, comme l’attestent les mentions dans les inventaires après décès de Jacques Caffiéri et de Rose Caffiéri (veuve de Philippe Caffieri) à l’exemple d’ « un modèle de feu à terrasse avec un cheval ». On trouve dans la vente de L.-J. Gaignat de 1769 « un feu de cheminée grand et fort, à ornements représentant des chevaux sur un riche pied en bronze doré ».
Mentionnons, plus récemment, les chenets de la collection de Jacqueline Delubac (vente Ribeyre et Baron, Paris, 16 mars 1998, lot 37) et ceux de l’ancienne collection Kraemer ("Objets rares à Paris", Connaissance des Arts, n° 232 (juin 1971), ill. p. 96. N’oublions pas ceux des collections de la Bayerische Schlösserverwaltung à Munich qui diffèrent du présent modèle par le traitement en bronze patiné des chevaux cabrés ; ils sont illustrés dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen. Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, 1987, p. 72, fig. 1.10.12).