Lot Essay
Avec leurs lignes architecturées et leur sobre austérité, ces remarquables meubles illustrent la réaction néoclassique et l’influence du mobilier anglais dans l’ébénisterie parisienne du troisième quart du XVIIIe siècle.
Leur structure quelque peu atypique et leurs dimensions pour le moins inhabituelles attestent qu’il s’agit sans nul doute de meubles de commande. La sobriété du secrétaire et sa faible profondeur permettent de le rapprocher d’un secrétaire attribué à Garnier, anciennement dans les collections Wildenstein (vente Christie’s, Londres, 15 décembre 2005, lot 200).
La juxtaposition des estampilles de Bury et de Dubois sur ces meubles est des plus énigmatiques. La coexistence d’estampilles peut s’expliquer par de nombreuses raisons : mise en vente d’un meuble par un ébéniste jouant également un rôle de marchand, restaurations par un ébéniste d’un meuble produit par un de ses confrères, etc. Dans le cas des présents secrétaire et chiffonnier, il semblerait qu’il s’agisse plutôt de l’illustration du rôle de marchand de René Dubois (1737-1799, reçu maître en 1754). Néanmoins, cet aspect de son activité reste encore à creuser.
Leur structure quelque peu atypique et leurs dimensions pour le moins inhabituelles attestent qu’il s’agit sans nul doute de meubles de commande. La sobriété du secrétaire et sa faible profondeur permettent de le rapprocher d’un secrétaire attribué à Garnier, anciennement dans les collections Wildenstein (vente Christie’s, Londres, 15 décembre 2005, lot 200).
La juxtaposition des estampilles de Bury et de Dubois sur ces meubles est des plus énigmatiques. La coexistence d’estampilles peut s’expliquer par de nombreuses raisons : mise en vente d’un meuble par un ébéniste jouant également un rôle de marchand, restaurations par un ébéniste d’un meuble produit par un de ses confrères, etc. Dans le cas des présents secrétaire et chiffonnier, il semblerait qu’il s’agisse plutôt de l’illustration du rôle de marchand de René Dubois (1737-1799, reçu maître en 1754). Néanmoins, cet aspect de son activité reste encore à creuser.