TABLE A MECANISME D'EPOQUE LOUIS XVI
This item will be transferred to an offsite wareho… Read more
TABLE A MECANISME D'EPOQUE LOUIS XVI

ESTAMPILLE DE CANABAS, DERNIER QUART DU XVIIIEME SIECLE

Details
TABLE A MECANISME D'EPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE CANABAS, DERNIER QUART DU XVIIIEME SIECLE
En acajou et placage d'acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau circulaire supérieur à crémaillère de marbre blanc réglable en hauteur, la ceinture ouvrant à trois tiroirs, sur des pieds réunis par une entretoise centrée d'une colonne dissimulant le mécanisme, sur des roulettes, estampillée J.CANABAS deux fois et JME ; le second plateau circulaire supérieur manquant, fente au plateau
Hauteur minimale: 75 cm. (29 ½ in.) ; Hauteur maximum: 108 cm. (42 ½ in.) ; Diamètre: 83 cm. (32 ¾ in.)
Joseph Gengenbach dit Canabas, reçu maître en 1766
Special notice
This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
Further details
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY MECHANICAL TABLE STAMPED BY CANABAS, LAST QUARTER 18TH CENTURY

Brought to you by

Margaux Zoi
Margaux Zoi

Lot Essay

Cette élégante table à transformations est l’illustration de l’engouement qui va croissant à partir de 1750 pour les meubles mécaniques dit à « transformations » ou à « combinaisons », dont certaines parties sont activées mécaniquement.
Joseph Gengenbach dit Canabas, s’était fait une spécialité de ces meubles plein d’esprit et de fantaisie. Né en Allemagne, il vient tôt à Paris où il se marie et travaille comme ouvrier privilégié rue de Charonne, notamment pour Jean-François Oeben et Pierre Migeon avant d’obtenir sa maîtrise et de s’établir, en 1766, grande rue du faubourg-Saint Antoine.
A quelques exceptions près, les meubles de Canabas sont tous exécutés en acajou. Un acajou d’excellente qualité, au grain fin et aux douces tonalités. Une sobriété extrême est de règle ; elle ne laisse place, pour tout décor, qu’à quelques moulures sobres et discrètes. Corollaire de ce parti pris, les bronzes en sont généralement absents.
On peut rapprocher notre modèle de celui, présentant des colonnettes cannelées et une entretoise ajourée, vendu à la Galerie Charpentier en 1954 ; il est illustré dans Jean Nicolay, L’art et la Manière des Maîtres Ebénistes Français au XVIIIème siècle, Paris, 1986, p. 87, fig. J.
Une table à mécanisme proche de la nôtre est reproduite dans N. de Reyniès, Le mobilier domestique, Paris, 1987, p. 1027, fig. 3920.

More from Le Goût Français

View All
View All