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JEAN-MARC ROCHETTE
LE TRANSPERCENEIGE, 2016
Signée. Huile sur toile
190 X 160 CM (74,8 X 62,99 IN.)
Si Jean-Marc Rochette est tout à la fois un illustrateur et un auteur de bande dessinée aussi bien à l’aise dans le registre humoristique que réaliste, c’est comme peintre cependant, aussi bien figuratif qu’abstrait, qu’il trouvera son plein accomplissement. Il accède à la notoriété avec la bande dessinée Edmond le Cochon (sc. Martin Veyron, 1979). En 1984, Lob lui confie, à la suite d’Alexis, brutalement décédé, le dessin de la série-culte Le Transperceneige, publié dans (A Suivre), dans le registre réaliste cette fois. Son trait dans la droite ligne des grands réalistes de l’époque : Forest, Gillon, Tardi, Bilal... a fortement marqué les lecteurs de cette génération. Divers albums succèderont, humoristiques comme réalistes : Claudius Vigne (1985), dont il assure lui-même le scénario, Requiem blanc (1987) et L’Or et l’Esprit - Le tribut (1997), sur scénario de Benjamin Legrand. L’auteur fait ensuite un retour dans la veine humoristique avec Napoléon et Bonaparte (2000) qui lui vaut de recevoir l’Alph-Art humour à Angoulême en 2001 tandis qu’une nouvelle collaboration avec Martin Veyron, Cour royale, lui vaut également un Prix du public en 2006. Entretemps, en 1999, Rochette avait repris LeTransperceneige avec Benjamin Legrand, succédant à Lob, décédé à son tour, pour une nouvelle histoire, qui connaîtra quinze ans plus tard la consécration cinématographique grâce au réalisateur coréen Bong Joon-Ho, un succès retentissant. René Pétillon lui écrit encore trois scénarios : Panique a Londres (2003), Scandale a New York (2004) et Triomphe à Hollywood (2006), tandis que Fred Bernard scénarise our lui Himalaya Vaudou (2009). Comme illustrateur, Rochette se frotte à des auteurs d’importance : Voltaire (Le Candide, 2002) et Homère (L’Odyssée, 2006) qui lui permettent de faire un tournant véritablement pictural. Il développe ces dernières années une activité de peintre où ses compositions confinent de plus en plus à l’abstraction. Cette gigantesque toile reprend la première case du premier tome du Transperceneige, le célèbre train en mouvement perpétuel. Loin du trait réaliste de l’album original, cette représentation rend à merveille toute la puissance et la vitesse de cette machinerie qui ne s’arrête jamais. En peinture, la variété de ses thèmes — la montagne, les paysages du japon, les trains — confirme que nous sommes davantage chez un peintre qui fait de la bande dessinée que chez un auteur de BD qui s’essayerait à la peinture.
LE TRANSPERCENEIGE, 2016
Signée. Huile sur toile
190 X 160 CM (74,8 X 62,99 IN.)
Si Jean-Marc Rochette est tout à la fois un illustrateur et un auteur de bande dessinée aussi bien à l’aise dans le registre humoristique que réaliste, c’est comme peintre cependant, aussi bien figuratif qu’abstrait, qu’il trouvera son plein accomplissement. Il accède à la notoriété avec la bande dessinée Edmond le Cochon (sc. Martin Veyron, 1979). En 1984, Lob lui confie, à la suite d’Alexis, brutalement décédé, le dessin de la série-culte Le Transperceneige, publié dans (A Suivre), dans le registre réaliste cette fois. Son trait dans la droite ligne des grands réalistes de l’époque : Forest, Gillon, Tardi, Bilal... a fortement marqué les lecteurs de cette génération. Divers albums succèderont, humoristiques comme réalistes : Claudius Vigne (1985), dont il assure lui-même le scénario, Requiem blanc (1987) et L’Or et l’Esprit - Le tribut (1997), sur scénario de Benjamin Legrand. L’auteur fait ensuite un retour dans la veine humoristique avec Napoléon et Bonaparte (2000) qui lui vaut de recevoir l’Alph-Art humour à Angoulême en 2001 tandis qu’une nouvelle collaboration avec Martin Veyron, Cour royale, lui vaut également un Prix du public en 2006. Entretemps, en 1999, Rochette avait repris LeTransperceneige avec Benjamin Legrand, succédant à Lob, décédé à son tour, pour une nouvelle histoire, qui connaîtra quinze ans plus tard la consécration cinématographique grâce au réalisateur coréen Bong Joon-Ho, un succès retentissant. René Pétillon lui écrit encore trois scénarios : Panique a Londres (2003), Scandale a New York (2004) et Triomphe à Hollywood (2006), tandis que Fred Bernard scénarise our lui Himalaya Vaudou (2009). Comme illustrateur, Rochette se frotte à des auteurs d’importance : Voltaire (Le Candide, 2002) et Homère (L’Odyssée, 2006) qui lui permettent de faire un tournant véritablement pictural. Il développe ces dernières années une activité de peintre où ses compositions confinent de plus en plus à l’abstraction. Cette gigantesque toile reprend la première case du premier tome du Transperceneige, le célèbre train en mouvement perpétuel. Loin du trait réaliste de l’album original, cette représentation rend à merveille toute la puissance et la vitesse de cette machinerie qui ne s’arrête jamais. En peinture, la variété de ses thèmes — la montagne, les paysages du japon, les trains — confirme que nous sommes davantage chez un peintre qui fait de la bande dessinée que chez un auteur de BD qui s’essayerait à la peinture.
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Victorine d'Arcangues