Lot Essay
Disparu depuis son exposition au Salon de 1822, où il fut longuement commenté par les critiques – notamment Thiers, très louangeur –, le présent tableau est l’œuvre originale de Pierre Duval Le Camus représentant la Signature d’un acte de mariage.
Dans une sacristie d’église à l’architecture gothique baignée d’une douce lumière, une assemblée familiale richement vêtue est venue assister à la signature du contrat de mariage entre deux époux. La jeune mariée, au centre, est sur le point de signer le registre à l’endroit que lui indique le prêtre. Dans un mouvement naturel, elle se tourne vers sa famille. Tout dans le tableau reflète une atmosphère d’apaisement, de sérénité et de joie calme.
Dans la lignée d’un Boilly ou d’un Van Gorp, Pierre Duval Le Camus perpétue avec bonheur, sous la Restauration, cette veine de la peinture de genre inspirée par l’art du Siècle d’or hollandais. Un goût pour le détail et le pittoresque, une peinture léchée sans être mécanique, une attention subtile portée aux diverses attitudes des figurants font de l’artiste le meilleur représentant de ce type de peinture dans les années 1820, comme le remarque d’ailleurs le jeune Adolphe Thiers, dans son commentaire du Salon (Thiers, Salon de 1822, Paris, p. 126) :
« Outre l’inimitable vérité, il faut reconnaître chez M. Duval une exécution facile et soignée, qui, sans être léchée ni sèche, ne laisse pas sentir la touche ; enfin une couleur vraie et sage, et une extrême richesse de détails. Puisque M. Horace Vernet n’est point peintre de genre, je crois que la palme n’est pas douteuse, et qu’on ne peut la refuser à M. Duval ».
Une autre version – probablement une copie plus tardive et non autographe – conservée au Musée Henri-Martin de Cahors (inv. CA.1.46), a longtemps passé pour être le tableau original du Salon de 1822. La qualité technique irréprochable de notre version, ainsi que sa parfaite correspondance avec la gravure qui fut exécutée par Debucourt d’après le tableau du Salon, permettent aujourd’hui de confirmer, sans le moindre doute, qu’il s’agit bien ici de l’original de Duval Le Camus.
Dans une sacristie d’église à l’architecture gothique baignée d’une douce lumière, une assemblée familiale richement vêtue est venue assister à la signature du contrat de mariage entre deux époux. La jeune mariée, au centre, est sur le point de signer le registre à l’endroit que lui indique le prêtre. Dans un mouvement naturel, elle se tourne vers sa famille. Tout dans le tableau reflète une atmosphère d’apaisement, de sérénité et de joie calme.
Dans la lignée d’un Boilly ou d’un Van Gorp, Pierre Duval Le Camus perpétue avec bonheur, sous la Restauration, cette veine de la peinture de genre inspirée par l’art du Siècle d’or hollandais. Un goût pour le détail et le pittoresque, une peinture léchée sans être mécanique, une attention subtile portée aux diverses attitudes des figurants font de l’artiste le meilleur représentant de ce type de peinture dans les années 1820, comme le remarque d’ailleurs le jeune Adolphe Thiers, dans son commentaire du Salon (Thiers, Salon de 1822, Paris, p. 126) :
« Outre l’inimitable vérité, il faut reconnaître chez M. Duval une exécution facile et soignée, qui, sans être léchée ni sèche, ne laisse pas sentir la touche ; enfin une couleur vraie et sage, et une extrême richesse de détails. Puisque M. Horace Vernet n’est point peintre de genre, je crois que la palme n’est pas douteuse, et qu’on ne peut la refuser à M. Duval ».
Une autre version – probablement une copie plus tardive et non autographe – conservée au Musée Henri-Martin de Cahors (inv. CA.1.46), a longtemps passé pour être le tableau original du Salon de 1822. La qualité technique irréprochable de notre version, ainsi que sa parfaite correspondance avec la gravure qui fut exécutée par Debucourt d’après le tableau du Salon, permettent aujourd’hui de confirmer, sans le moindre doute, qu’il s’agit bien ici de l’original de Duval Le Camus.