Lot Essay
La forme de ce guéridon est directement inspirée des modèles antiques qui revinrent à la mode dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et sous le Premier Empire. Ces guéridons, représentatifs d’un goût nouveau, trouvèrent naturellement leur place dans les intérieurs néoclassiques à la pointe de la mode et contribuèrent au rayonnement des arts décoratifs français à l'étranger, notamment en Russie.
Ce modèle est très probablement né de la collaboration de l’architecte et ornemaniste Andrei Voronikhin (1759-1814) et du bronzier Friedrich Bergenfeldt (actif à Saint-Pétersbourg vers 1800). Associés à de nombreuses occasions, ils travaillèrent notamment sur l’important chantier du palais de Pavlovsk qui fut redécoré suite à l’incendie de 1803.
Un exemplaire similaire a probablement été livré pour le Premier Consul au palais des Tuileries et est aujourd’hui conservé au château de Malmaison (inv. M.M.D.83). Deux autres modèles proches de ceux de Voronikhin et Bergenfeldt ont été vendus chez Christie’s, Londres, 9 décembre 2010, lot 19 et chez Sotheby’s, Paris, 16 mai 2013, lot 163.
Ce modèle est très probablement né de la collaboration de l’architecte et ornemaniste Andrei Voronikhin (1759-1814) et du bronzier Friedrich Bergenfeldt (actif à Saint-Pétersbourg vers 1800). Associés à de nombreuses occasions, ils travaillèrent notamment sur l’important chantier du palais de Pavlovsk qui fut redécoré suite à l’incendie de 1803.
Un exemplaire similaire a probablement été livré pour le Premier Consul au palais des Tuileries et est aujourd’hui conservé au château de Malmaison (inv. M.M.D.83). Deux autres modèles proches de ceux de Voronikhin et Bergenfeldt ont été vendus chez Christie’s, Londres, 9 décembre 2010, lot 19 et chez Sotheby’s, Paris, 16 mai 2013, lot 163.