Lot Essay
Cette commode aux lignes sinueuses se rapporte à un modèle très connu de Bernard II Van Risenburgh. En effet, suite au désastreux incendie de 1729, la Résidence de Munich se voit en partie réaménagée et pourvue d’un appartement d’Etat (Reiche Zimmer) décoré sous la direction de l’architecte François Cuvilliés et meublé de 1730 à 1737.
Le dessin de BVRB II des années 1733-1735, aujourd’hui conservé aux Archives Nationales de Munich et notamment illustré dans B. Langer (voir Bibliographie comparative) est destiné à être décliné en plusieurs meubles. Ce corpus de commodes exécutées dans les années 1735-1740 s’inscrit dans ce projet d’ameublement très probablement impulsé par le marchand-miroitier Granier. Celui-ci n’est en effet pas inconnu à la cour de Bavière ayant déjà livré pour l’Electeur Charles-Albert de Bavière 61.000 livres de meubles en 1728 dont deux de Doirat (J.N. Ronfort, J.D. Augarde, B. Langer, « Nouveaux aspects de la vie et de l’œuvre de Bernard II Vanrisamburgh » in L’Estampille – L’Objet d’Art, avril 1995, n° 290, pp. 40-44).
La cour de Bavière est à cette époque considérée comme un véritable laboratoire expérimental de nouvelles formes qui remportent alors un vrai succès à travers l’Europe. Le dessin de BVRB II est notamment repris par Jacques-Philippe Carel, Mathieu Criaerd (cf. vente Christie’s, Londres, 2 mai 2013, lot 25) ou encore comme dans le cas présent par Pierre IV Migeon.
Le dessin de BVRB II des années 1733-1735, aujourd’hui conservé aux Archives Nationales de Munich et notamment illustré dans B. Langer (voir Bibliographie comparative) est destiné à être décliné en plusieurs meubles. Ce corpus de commodes exécutées dans les années 1735-1740 s’inscrit dans ce projet d’ameublement très probablement impulsé par le marchand-miroitier Granier. Celui-ci n’est en effet pas inconnu à la cour de Bavière ayant déjà livré pour l’Electeur Charles-Albert de Bavière 61.000 livres de meubles en 1728 dont deux de Doirat (J.N. Ronfort, J.D. Augarde, B. Langer, « Nouveaux aspects de la vie et de l’œuvre de Bernard II Vanrisamburgh » in L’Estampille – L’Objet d’Art, avril 1995, n° 290, pp. 40-44).
La cour de Bavière est à cette époque considérée comme un véritable laboratoire expérimental de nouvelles formes qui remportent alors un vrai succès à travers l’Europe. Le dessin de BVRB II est notamment repris par Jacques-Philippe Carel, Mathieu Criaerd (cf. vente Christie’s, Londres, 2 mai 2013, lot 25) ou encore comme dans le cas présent par Pierre IV Migeon.