Lot Essay
A son retour de Rome, Hubert Robert se spécialisa dans les paysages architecturaux animés de scènes pittoresques, n’ayant rien à envier aux œuvres de son ancien professeur de perspective, Giovanni Paolo Pannini (1691-1765) ni à son ténébreux confrère Giovanni Battista Piranesi (1720-1778). Rappelons qu’en cette seconde moitié du XVIIIe siècle, l’intérêt pour l’Antiquité gréco-romaine ne fait que s’accroître, suite aux récentes découvertes archéologiques, et ses reprises de monuments célèbres autant que ses compositions idéalisées feront sa renommée.
Les œuvres présentées ici sont de très beaux exemples de deux facettes de son œuvre, entre anticomanie et arrangements imaginaires plus ou moins fantaisistes. Dans le cas des Ruines d’un temple dorique le spectateur peut trouver une certaine ressemblance avec le Parthénon tandis que pour le Caprice architectural, palais et gondoles, évoquent évidemment Venise, sans que l’on puisse véritablement reconnaître aucun monument de la Cité lacustre.
Ces œuvres sont des copies fidèles, de mêmes dimensions et de très belle qualité, des tableaux de Hubert Robert, peints pour M. le comte de Choiseul-Gouffier (1752-1817) puis conservés dans les collections des princes Golitzine à Moscou jusqu'en 1886, quand ils rejoignent les cimaises du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (inv. ГЭ-1293 et ГЭ-1294).
Nous remercions Mme Sarah Catala, spécialiste de l'artiste, pour avoir examiné les œuvres de visu.
Les œuvres présentées ici sont de très beaux exemples de deux facettes de son œuvre, entre anticomanie et arrangements imaginaires plus ou moins fantaisistes. Dans le cas des Ruines d’un temple dorique le spectateur peut trouver une certaine ressemblance avec le Parthénon tandis que pour le Caprice architectural, palais et gondoles, évoquent évidemment Venise, sans que l’on puisse véritablement reconnaître aucun monument de la Cité lacustre.
Ces œuvres sont des copies fidèles, de mêmes dimensions et de très belle qualité, des tableaux de Hubert Robert, peints pour M. le comte de Choiseul-Gouffier (1752-1817) puis conservés dans les collections des princes Golitzine à Moscou jusqu'en 1886, quand ils rejoignent les cimaises du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (inv. ГЭ-1293 et ГЭ-1294).
Nous remercions Mme Sarah Catala, spécialiste de l'artiste, pour avoir examiné les œuvres de visu.