PAIRE D'APPLIQUES D'EPOQUE LOUIS XVI
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PAIRE D'APPLIQUES D'EPOQUE LOUIS XVI

ATTRIBUEE A FRANCOIS REMOND, VERS 1785

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PAIRE D'APPLIQUES D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUEE A FRANCOIS REMOND, VERS 1785
En bronze ciselé et doré, tôle bleuie, à deux lumières soutenues par une tête d'aigle retenant des chaînes et émergeant d'un losange centré des armes de la famille Grimaldi accostées de deux frères mineurs en tenants, terminées par un culot d'acanthe et des tiges grainées
H.: 38 cm. (15 in.) ; L.: 21 cm. (8 ¼ in.) ; P.: 12,5 cm. (5 in.)
Literature
Bibliographie comparative :
C. Baulez, Le luminaire de la princesse Kinsky, in L’Estampille/L’Objet d’art, n°247, mai 1991, pp.84-100
J-L. Gaillemin (dir.), La Folie d’Artois, Paris, 1988, pp.153-157
H. Ottomeyer, P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spâtbarock und Klassizismus, München, 1986, pp. 597-602
P. de Ségur, La dernière des Condé, Paris, 1899, pp 167-268
P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1999, p.355


Special notice
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A PAIR OF LOUIS XVI ORMOLU TWIN-BRANCH WALL-LIGHTS, ATTRIBUTED TO FRANCOIS REMOND, CIRCA 1785

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Margaux Zoi
Margaux Zoi

Lot Essay

Cette somptueuse paire d’appliques, aux armoiries de la famille princière de Monaco, témoigne du savoir-faire de François Rémond, illustre bronzier de l’époque néoclassique.

FRANCOIS REMOND

François Rémond (1747-1812) est un maître ciseleur et doreur français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Sa réputation exemplaire lui apporte une clientèle aisée, l’élite de l’époque. En relation avec le marchand-mercier Daguerre et le ciseleur Gouthière, il améliore continuellement un savoir-faire reconnu. Gouthière lui sous-traite même des commandes d’objets de décoration avant 1788. Certains modèles livrés par Daguerre à une clientèle prestigieuse sont alors possiblement exécutés par Rémond : une paire de girandoles aux têtes d’aigle, reliées par des rangs de perles et des grelots, livrée vers 1786 pour le Salon des Nobles de la reine Marie-Antoinette à Versailles pourrait avoir été exécutée par Rémond. En parallèle, le bronzier conçoit des modèles, cisèle, dore et restaure les bronzes pour le comte d’Artois. Il retranscrit ses travaux de 1780 notamment dans ses « Mémoire d’ouvrages de bronzes ciselés et dorures mates fournies pour Monseigneur le comte d’Artois à Bagatelle sous la conduite de M. Jubault son garde-meuble général par Rémond, doreur […] ». L’hôtel de la princesse Kinsky rue Saint-Dominique bénéficie également du talentueux ciseleur pour ses bronzes d’ameublement et de décoration. Sa rencontre avec l’ébéniste David Roentgen, en 1774, lui ouvre les portes du mobilier dans son ensemble. Il livre dès lors aussi bien des candélabres, appliques et autres objets montés, que des ornementations illustrant des figures mythologiques, des motifs floraux, végétaux et plus géométriques, destinées aux commodes et buffets exécutés par Roentgen.
Un modèle proche a été offert à la vente par Artcurial, Paris, 29 juin 2009, lot 133. Plus simple, et sans représentation des armes de la famille, elle traduit toutefois aussi bien les compétences de Rémond et de ses successeurs

MARIE-CATHERINE, PRINCESSE DE MONACO

En 1773, Marie-Catherine Brignole (1737-1813), épouse séparée de corps et de biens du prince Honoré III de Monaco s’installe en 1777 dans l’hôtel qui prendra son nom. Issue de la très haute aristocratie génoise, son enfance au Palazzo Rosso au milieu d’œuvres d’art, « meubles précieux, tableaux des grands maîtres, tous les trésors accumulés d’une race opulente » lui offre une sensibilité artistique importante.
La « plus belle femme de France », selon le comte de Ségur, fait ériger un véritable palais où elle entrepose des objets de décoration exécutés par les plus grands artisans de l’époque.

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