Lot Essay
Né à Cuba, Federico Beltrȧn Massés se forme tout d’abord dans l’atelier de Joaquin Sorolla à l’Académie des Beaux-Arts de Barcelone, puis à Madrid. En 1916, l’artiste s’installe à Paris où il réside pendant presque trente ans. Ses premiers succès espagnols sont rapidement confirmés lors de la Biennale de Venise de 1920. Il y acquiert une renommée internationale qui lui permet d’exposer à Buenos Aires, Londres, New York, Palm Beach et Paris durant les années 20 et 30.
Portraitiste attitré de la grande bourgeoisie et de l’aristocratie, l’artiste crée autour de ses modèles un décor à la fois onirique et mystérieux, souvent nocturne, qui séduit tout particulièrement la Jet Society de la mode et du cinéma.
Madame Bonnardel, née comtesse de Montgomery, recevait dans son appartement de l’avenue Malakoff, et son salon devient rapidement l’un des lieux les plus courus du Paris des années 30. Personnalités du monde des arts, de la musique, de la mode et de la politique s’y retrouvent.
Dans le magazine Vogue de juin 1933, Mme Jean Bonnardel apparaît en tenue du soir. 'Sur une robe noire et gris pâle de Vionnet, à ceinture souple orange est posée une merveilleuse cape en crêpe noir doublé d'orange, se passant par la tête. Gants noirs mettant en valeur les bracelets de Cartier'. L'année suivante, Federico Beltrán Massés reprendra la tenue et la pose de ce cliché de George Hoyningen-Huenede.
Mettant en valeur l’extrême beauté de son modèle, Beltrȧn Massés représente Madame Bonnardel dans une Venise nocturne, et accentue ainsi, comme à son habitude, l’élégance mystérieuse de la jeune femme.
Nous remercions Antonia Salom de Tord d'avoir gracieusement confirmé l'attribution de cette œuvre après examen photographique et pour les informations qu'elle nous a transmises. Ce portrait sera inclus au catalogue raisonné, en cours de préparation.
Portraitiste attitré de la grande bourgeoisie et de l’aristocratie, l’artiste crée autour de ses modèles un décor à la fois onirique et mystérieux, souvent nocturne, qui séduit tout particulièrement la Jet Society de la mode et du cinéma.
Madame Bonnardel, née comtesse de Montgomery, recevait dans son appartement de l’avenue Malakoff, et son salon devient rapidement l’un des lieux les plus courus du Paris des années 30. Personnalités du monde des arts, de la musique, de la mode et de la politique s’y retrouvent.
Dans le magazine Vogue de juin 1933, Mme Jean Bonnardel apparaît en tenue du soir. 'Sur une robe noire et gris pâle de Vionnet, à ceinture souple orange est posée une merveilleuse cape en crêpe noir doublé d'orange, se passant par la tête. Gants noirs mettant en valeur les bracelets de Cartier'. L'année suivante, Federico Beltrán Massés reprendra la tenue et la pose de ce cliché de George Hoyningen-Huenede.
Mettant en valeur l’extrême beauté de son modèle, Beltrȧn Massés représente Madame Bonnardel dans une Venise nocturne, et accentue ainsi, comme à son habitude, l’élégance mystérieuse de la jeune femme.
Nous remercions Antonia Salom de Tord d'avoir gracieusement confirmé l'attribution de cette œuvre après examen photographique et pour les informations qu'elle nous a transmises. Ce portrait sera inclus au catalogue raisonné, en cours de préparation.