Lot Essay
Cette pendule témoigne d'un engouement prononcé aux XVIIe et XVIIIe siècles pour l'exotisme. Rhinocéros, lions et éléphants sont décrits par des explorateurs et plus rarement présents dans des ménageries européennes ou encore offerts en cadeau diplomatique comme le fameux rhinocéros arrivé à Rotterdam en 1741 puis de passage à Versailles en 1749. L'éléphant acquiert quant à lui une aura particulière suite au cadeau du roi de Siam à Louis XIV d'un éléphant en 1686. Leurs images se diffusent auprès des artistes qui s'empressent de les incorporer dans les arts décoratifs, notamment pour des pendules.
Notre pendule surmontée d'un chinois à l'ombrelle est à rapprocher de plusieurs exemplaires, notamment d'une pendule vendue par Christie's, Paris, 17 décembre 2009, lot 137. On trouve également le même modèle surmonté d'un singe (E. Niehüser, p. 239-240, n. 890 et 891 ; J. R. Colon de Carvajal, p. 23, n. 4 ; vente Christie's, Londres, 21 avril 2005, lot 29).
On rencontre le nom Le Noir dès le XVIIe siècle en horlogerie, mais c'est surtout durant le XVIIIe siècle qu'ils se font connaître. Etienne père (né vers 1698-1699) et son fils Pierre-Etienne (né en 1724) sont mentionnés quai des Orfèvres dans les années 1740. Il est cependant difficile de différencier les travaux du père et du fils, mais il est cependant intéressant de noter qu'ils livrent à la fois des mécanismes de montres pour le marchand-mercier Lazare Duvaux et des pendules à toute l'aristocratie, notamment à la marquise de Pompadour et à la comtesse Du Barry.
Notre pendule surmontée d'un chinois à l'ombrelle est à rapprocher de plusieurs exemplaires, notamment d'une pendule vendue par Christie's, Paris, 17 décembre 2009, lot 137. On trouve également le même modèle surmonté d'un singe (E. Niehüser, p. 239-240, n. 890 et 891 ; J. R. Colon de Carvajal, p. 23, n. 4 ; vente Christie's, Londres, 21 avril 2005, lot 29).
On rencontre le nom Le Noir dès le XVIIe siècle en horlogerie, mais c'est surtout durant le XVIIIe siècle qu'ils se font connaître. Etienne père (né vers 1698-1699) et son fils Pierre-Etienne (né en 1724) sont mentionnés quai des Orfèvres dans les années 1740. Il est cependant difficile de différencier les travaux du père et du fils, mais il est cependant intéressant de noter qu'ils livrent à la fois des mécanismes de montres pour le marchand-mercier Lazare Duvaux et des pendules à toute l'aristocratie, notamment à la marquise de Pompadour et à la comtesse Du Barry.