Lot Essay
On retrouve sur cette élégante console l’emploi de l’acajou si cher à Jean-Henri Riesener qu’il sait magnifier comme nul autre avec des moulures de bronze doré.
Malgré l’absence d’estampille, on retrouve ici tant pour le placage (acajou) que pour le bâti (chêne de Hongrie ou de Hollande) des bois de grande qualité, caractéristiques de ceux employés habituellement par Riesener.
L’attribution à Riesener se fait également par le rapprochement avec une console desserte estampillée du maître et conservée à la Frick Collection (inv. 16.5.72) après avoir figuré dans la collection de J. Pierpont Morgan. Elle présente des proportions et une composition très proche. Elle est illustrée dans T. Dell, The Frick Collection, vol. VI, Furniture and Gilt Bronzes, New York, 1992, pp. 92-99.
On retrouve également l’écusson spécifique à Riesener appliqué sur l’entrée de serrure du tiroir central en ceinture. On le retrouve par exemple sur un secrétaire illustré dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, Paris, 1998, p. 705.
Parmi les autres consoles-dessertes référencées, citons celle du château de Scitiviaux de Greische (Collection Baronne S. de Gunzburg, vente 17 mai 1912, lot 109 ; puis vente Ader Picard Tajan, 26 mars 1971, lot 117) ainsi qu’une paire de consoles vendues Sotheby’s, Monaco, 18 juin 1999, lot 88.
Malgré l’absence d’estampille, on retrouve ici tant pour le placage (acajou) que pour le bâti (chêne de Hongrie ou de Hollande) des bois de grande qualité, caractéristiques de ceux employés habituellement par Riesener.
L’attribution à Riesener se fait également par le rapprochement avec une console desserte estampillée du maître et conservée à la Frick Collection (inv. 16.5.72) après avoir figuré dans la collection de J. Pierpont Morgan. Elle présente des proportions et une composition très proche. Elle est illustrée dans T. Dell, The Frick Collection, vol. VI, Furniture and Gilt Bronzes, New York, 1992, pp. 92-99.
On retrouve également l’écusson spécifique à Riesener appliqué sur l’entrée de serrure du tiroir central en ceinture. On le retrouve par exemple sur un secrétaire illustré dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, Paris, 1998, p. 705.
Parmi les autres consoles-dessertes référencées, citons celle du château de Scitiviaux de Greische (Collection Baronne S. de Gunzburg, vente 17 mai 1912, lot 109 ; puis vente Ader Picard Tajan, 26 mars 1971, lot 117) ainsi qu’une paire de consoles vendues Sotheby’s, Monaco, 18 juin 1999, lot 88.