THÉODORE GÉRICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
THÉODORE GÉRICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)

Femme nue étendue à terre (recto) ; Homme tenant une femme dans ses bras (verso)

Details
THÉODORE GÉRICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
Femme nue étendue à terre (recto) ; Homme tenant une femme dans ses bras (verso)
avec inscriptions 'n° 12' (recto)
mine de plomb, plume et encre brune, lavis brun, rehaussé de blanc, sur papier brun clair
20,5 x 12,8 cm
Provenance
Ancienne collection du Baron Vitta.
Ancienne collection Hector Brame.
Literature
L. Eitner, 'Two rediscovered landscapes by Géricault', Art Bulletin, juin 1954, p. 137, note 26.
L. Eitner, 'Géricault Dying Paris', Master Drawings, vol. 1, 1963, p. 27, fig. 3/29.
J. Schmell, 'Géricault sculpteur', Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français, 1973, p. 323.
L. Eitner, Géricault, Londres 1983, p. 83, fig. 65, pp. 80-82.
G. Bazin, Théodore Géricault, Paris 1990, vol. 4, nos. 1315-1316, ill.


Exhibited
Winterthur, Kunstmuseum Winterthur, Ausstellung Théodore Géricault, 1953, no. 123.
Further details
A NAKED WOMAN LYING ON THE FLOOR; A MAN HOLDING A WOMAN IN HIS ARMS, GRAPHITE, PEN AND BROWN INK, BROWN WASH, HIGLIGHTED WITH WHITE, BY THÉODORE GÉRICAULT

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Stijn Alsteens
Stijn Alsteens

Lot Essay

Ce thème érotique de la femme enlacée par un homme a inspiré à Géricault plusieurs études, parfois dérivant vers Une nymphe et un satyre (Bazin, op. cit., nos. 1301-1319). Bazin décrira cette suite érotique comme ‘ce que Géricault a conçu de plus puissant dans l’esprit michelangélesque (ibid., p. 30). Ces études ne sont pas non plus sans rappeler les gravures de Marc-Antonio Raimondi d’après les dessins Jules Romain qui firent chasser ce dernier de Rome en 1524.

Nous remercions Philippe Grunchec d’avoir confirmé l’attribution après examen de visu.

A woman embraced by a man is a subject often found in Géricault’s erotic drawings, the figures sometimes in the guise of a nymph and a satyr (Bazin, op. cit., nos. 1301-1319). Bazin described these erotic works as ‘the most powerful works Géricault made in the spirit of Michelangelo’ (op. cit., p. 30). The studies also bring to mind Marcantonio Raimondi’s engravings after Giulio Romano, which caused the latter to flee Rome in 1524. We are grateful to Philippe Grunchec for confirming the attribution after examining the original.

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