Lot Essay
Portraitiste de renom, Lucien-Victor Guirand, dit Guirand de Scévola, commence par apprendre le métier chez Fernand Cormon puis à l’École des Beaux-Arts. De formation académique, il participe, à partir de 1889, au Salon des artistes français. Ses portraits mondains de la duchesse d’Uzès ou encore du duc de Mossa cohabitent dans son œuvre avec des figures imaginaires plus oniriques, auxquelles appartiennent les lots présentés ici.
A la fois mondain et onirique, ce portrait représente la muse des symbolistes, Marguerite Moréno (1871-1948), actrice célèbre et épouse de l’écrivain Marcel Schwob (1867-1905). Dans un cadrage volontairement resserré, elle est parée de bijoux richement décorés et d’une savante coiffure ornée de pierres précieuses qui contrastent avec la noirceur de son vêtement et de ses cheveux sur un fond de mer bleu nuit faisant écho au bleu de ses yeux.
Ainsi dans le Journal Littéraire, Paul Léautaud la décrira comme une femme avec : ‘un visage si expressif, si fin en même temps - les yeux, le nez, la bouche sont pleins d'esprit. Elle en a d'ailleurs comme rarement chez une femme. C'est la malice et la satire féminines en personne’ (I, Mercure de France, 1954).
A la fois mondain et onirique, ce portrait représente la muse des symbolistes, Marguerite Moréno (1871-1948), actrice célèbre et épouse de l’écrivain Marcel Schwob (1867-1905). Dans un cadrage volontairement resserré, elle est parée de bijoux richement décorés et d’une savante coiffure ornée de pierres précieuses qui contrastent avec la noirceur de son vêtement et de ses cheveux sur un fond de mer bleu nuit faisant écho au bleu de ses yeux.
Ainsi dans le Journal Littéraire, Paul Léautaud la décrira comme une femme avec : ‘un visage si expressif, si fin en même temps - les yeux, le nez, la bouche sont pleins d'esprit. Elle en a d'ailleurs comme rarement chez une femme. C'est la malice et la satire féminines en personne’ (I, Mercure de France, 1954).