Lot Essay
Élève de Fernand Cormon à l’école des Beaux-Arts de Paris, Lucien Martial (1892-1987) expose au Salon des artistes français à partir de 1921.
Peintre prolifique, son œuvre fut récompensée tout au long de sa carrière : distingué par un 2nd prix de Rome en 1923, il obtient également un grand prix à l’Exposition Internationale de Paris en 1937 pour une décoration gigantesque présentée au Palais du Travail.
Parallèlement, Lucien Martial est nommé professeur à l’École des Beaux-Arts de Québec de 1925 à 1936, où il enseigne entre autres la technique du cloisonnisme. Gérard Morisset (1898-1970), historien de l’art et écrivain québecois, raconte de lui à cette époque « Il n’est pas que bon professeur, il est aussi excellent peintre de la lignée des Chassériau, Puvis de Chavannes et Maurice Denis. Ses peintures murales en font foi ; ses tableaux aussi. Telle de ses pochades du vieux Québec me fait songer aux plus belles œuvres de l’école contemporaine française ».
C’est donc à cette époque que Lucien Martial nous livre l’œuvre exceptionnelle qu’est Glissoire à Québec, charmante scène de luge devant le château Frontenac. Éxécuté en 1929, le tableau reçoit la médaille d’or du Salon des artistes français la même année.
En 1931, il est présenté à la Carnegie International Exhibition à l’Art Institute de Chicago, considérée comme la doyenne des expositions d’art contemporain après la Biennale de Venise. A ses côtés cette année là, on admire les toiles de Braque, Maurice Denis ou encore Henri Matisse.
Peintre prolifique, son œuvre fut récompensée tout au long de sa carrière : distingué par un 2nd prix de Rome en 1923, il obtient également un grand prix à l’Exposition Internationale de Paris en 1937 pour une décoration gigantesque présentée au Palais du Travail.
Parallèlement, Lucien Martial est nommé professeur à l’École des Beaux-Arts de Québec de 1925 à 1936, où il enseigne entre autres la technique du cloisonnisme. Gérard Morisset (1898-1970), historien de l’art et écrivain québecois, raconte de lui à cette époque « Il n’est pas que bon professeur, il est aussi excellent peintre de la lignée des Chassériau, Puvis de Chavannes et Maurice Denis. Ses peintures murales en font foi ; ses tableaux aussi. Telle de ses pochades du vieux Québec me fait songer aux plus belles œuvres de l’école contemporaine française ».
C’est donc à cette époque que Lucien Martial nous livre l’œuvre exceptionnelle qu’est Glissoire à Québec, charmante scène de luge devant le château Frontenac. Éxécuté en 1929, le tableau reçoit la médaille d’or du Salon des artistes français la même année.
En 1931, il est présenté à la Carnegie International Exhibition à l’Art Institute de Chicago, considérée comme la doyenne des expositions d’art contemporain après la Biennale de Venise. A ses côtés cette année là, on admire les toiles de Braque, Maurice Denis ou encore Henri Matisse.