Lot Essay
A Versailles, Jean Souverbie découvre les fondements du classicisme français - équilibre, harmonie des formes, proportions - qui ne le quitteront jamais. La Tête de femme est d’ailleurs héritée des modèles de la sculpture antique.
Dans le sud de la France, où la famille s’installe dès 1908 durant les hivers, l’artiste développera un intérêt jamais démenti pour les grandes civilisations antiques y ayant prospérées. Il leur empruntera notamment les sujets mythologiques, comme Le Jugement de Pâris, Léda et le Cygne, Les Trois Grâces... Même si l’œuvre que nous présentons est titrée Femmes se coiffant par l’artiste dans un certificat d’authenticité datant de 1970, nous ne pouvons nous empêcher d’y voir la représentation de la toilette de Vénus.
Après l’Académie Julian en 1911, puis l'Académie Ranson en 1916, où il reçoit un enseignement par les Nabis (Bonnard, Sérusier, Vallotton…), Souverbie se tourne vers le cubisme. Mais c’est l’année 1925 qui marquera un réel tournant décisif dans la carrière de l’artiste. Il expose avec la Section d’Or à la galerie Vavin-Raspail et rencontre notamment Picasso à qui il vouera une admiration sans borne. Ses nus féminins, se transforment en corps sculpturaux géométriques et solides silhouettes impersonnelles, qui sont autant d’échos aux icônes cubistes de l’Espagnol.
Les œuvres Tête de femme et Femmes se coiffant, présentées ici, sont de parfaites synthèses de l’art de Jean Souverbie.
Dans le sud de la France, où la famille s’installe dès 1908 durant les hivers, l’artiste développera un intérêt jamais démenti pour les grandes civilisations antiques y ayant prospérées. Il leur empruntera notamment les sujets mythologiques, comme Le Jugement de Pâris, Léda et le Cygne, Les Trois Grâces... Même si l’œuvre que nous présentons est titrée Femmes se coiffant par l’artiste dans un certificat d’authenticité datant de 1970, nous ne pouvons nous empêcher d’y voir la représentation de la toilette de Vénus.
Après l’Académie Julian en 1911, puis l'Académie Ranson en 1916, où il reçoit un enseignement par les Nabis (Bonnard, Sérusier, Vallotton…), Souverbie se tourne vers le cubisme. Mais c’est l’année 1925 qui marquera un réel tournant décisif dans la carrière de l’artiste. Il expose avec la Section d’Or à la galerie Vavin-Raspail et rencontre notamment Picasso à qui il vouera une admiration sans borne. Ses nus féminins, se transforment en corps sculpturaux géométriques et solides silhouettes impersonnelles, qui sont autant d’échos aux icônes cubistes de l’Espagnol.
Les œuvres Tête de femme et Femmes se coiffant, présentées ici, sont de parfaites synthèses de l’art de Jean Souverbie.