![LAMI, Eugène (1800-1890). Quadrille de Marie Stuart. [Paris :] 2 mars 1829.](https://www.christies.com/img/LotImages/2018/PAR/2018_PAR_16487_0120_001(lami_eugene_quadrille_de_marie_stuart_paris_2_mars_1829055408).jpg?w=1)
![LAMI, Eugène (1800-1890). Quadrille de Marie Stuart. [Paris :] 2 mars 1829.](https://www.christies.com/img/LotImages/2018/PAR/2018_PAR_16487_0120_000(lami_eugene_quadrille_de_marie_stuart_paris_2_mars_1829063507).jpg?w=1)
Details
LAMI, Eugène (1800-1890). Quadrille de Marie Stuart. [Paris :] 2 mars 1829.
Suite complète de la plus grande rareté, réalisée d'après les dessins originaux de Lami et coloriée à la main. Ce recueil illustre une fête costumée organisée par la duchesse de Berry aux Tuileries le 2 mars 1829. Cette réception devait célébrer l'arrivée en France de Marie Stuart pour son mariage avec le Dauphin François. A cette occasion, des membres de la famille royale ainsi que d'autres personnalités de la Cour durent endosser des rôles, la duchesse de Berry incarnant Marie Stuart. Sur chaque planche figurent ainsi, en haut à gauche, les armoiries du "personnage", et à droite celles de "l'acteur". La pompe de cette fête n'a pas été du goût de tous : les mémoires de la comtesse de Boigne évoquent avec acidité la toilette de la Duchesse de Berry, moquant ses "cheveux [à l'] ébourrifage peut-être très classique, mais horriblement mal seyant" et son costume "dont la chaleur lui avait rougi la figure, le col et les épaules...jamais on n'a pris des soins plus heureusement réussis pour se rendre effroyable".
Ce recueil a été commandé à Eugène Lami, qui fut invité à la réception pour l'occasion et qui réalisa les aquarelles originales, reproduites ici en lithographie. Il n'a été tiré qu'à quelques exemplaires offerts aux participants du quadrille - il s'agit donc d'un ouvrage rarissime. Brunet, IV, col. 994 ; Colas, I, 1747 (indique à tort que la totalité des planches ont été tirées sur Chine) ; Mémoires de la comtesse de Boigne, t. I, 194-195.
In-folio (404 x 298 mm). 27 planches lithographiées, aquarellées et dorées à la main, dont une page de titre aux armes, 22 portraits sur Chine appliqué et 4 scènes sur vélin. Toutes les planches sont montées sur onglets (rousseurs, quelques insignifiantes déchirures marginales, quelques reports, petite tache brune sur une planche). Reliure de l'époque : demi-maroquin bleu nuit à long grain à coins, délimités par des triples filets dorés, dos à nerfs et caissons ornés, tête dorée.
Suite complète de la plus grande rareté, réalisée d'après les dessins originaux de Lami et coloriée à la main. Ce recueil illustre une fête costumée organisée par la duchesse de Berry aux Tuileries le 2 mars 1829. Cette réception devait célébrer l'arrivée en France de Marie Stuart pour son mariage avec le Dauphin François. A cette occasion, des membres de la famille royale ainsi que d'autres personnalités de la Cour durent endosser des rôles, la duchesse de Berry incarnant Marie Stuart. Sur chaque planche figurent ainsi, en haut à gauche, les armoiries du "personnage", et à droite celles de "l'acteur". La pompe de cette fête n'a pas été du goût de tous : les mémoires de la comtesse de Boigne évoquent avec acidité la toilette de la Duchesse de Berry, moquant ses "cheveux [à l'] ébourrifage peut-être très classique, mais horriblement mal seyant" et son costume "dont la chaleur lui avait rougi la figure, le col et les épaules...jamais on n'a pris des soins plus heureusement réussis pour se rendre effroyable".
Ce recueil a été commandé à Eugène Lami, qui fut invité à la réception pour l'occasion et qui réalisa les aquarelles originales, reproduites ici en lithographie. Il n'a été tiré qu'à quelques exemplaires offerts aux participants du quadrille - il s'agit donc d'un ouvrage rarissime. Brunet, IV, col. 994 ; Colas, I, 1747 (indique à tort que la totalité des planches ont été tirées sur Chine) ; Mémoires de la comtesse de Boigne, t. I, 194-195.
In-folio (404 x 298 mm). 27 planches lithographiées, aquarellées et dorées à la main, dont une page de titre aux armes, 22 portraits sur Chine appliqué et 4 scènes sur vélin. Toutes les planches sont montées sur onglets (rousseurs, quelques insignifiantes déchirures marginales, quelques reports, petite tache brune sur une planche). Reliure de l'époque : demi-maroquin bleu nuit à long grain à coins, délimités par des triples filets dorés, dos à nerfs et caissons ornés, tête dorée.