Lot Essay
Cette pendule portique au cadran signé J. Robert et Fils peut être considéré comme un archétype de la pendule de cheminée sous le règne de Louis XVI. Elle concentre en effet plusieurs savoir-faire essentiels de la fin du XVIIIème siècle et en synthétise les goûts.
On qualifie de pendule « portique » cette forme aérienne et architecturée, qui tire sa source de l’observation des édifices antiques et qui sera déclinée à la fin du XVIIIe siècle en de nombreux modèles. La structure est en marbre blanc, le bronze doré se retrouve réduit à un rôle d’ornementation, mêlant les registres néoclassiques et végétaux. Autre élément emblématique de son temps, le décor en plaque de porcelaine à l’imitation de Wedgwood souligne également l’intérêt des collectionneurs pour les découvertes du Grand-Tour et leur influence sur les arts décoratifs.
Notons qu’à Paris, le succès de ces biscuits à décor en camée blanc sur fond bleu poussèrent les marchands-merciers Martin Eloy Lignereux et Dominique Daguerre à signer Le 22 avril 1787 un contrat d’exclusivité à Paris pour la distribution des poteries de la manufacture anglaise de Josiah Wedgwood. Celle de Sèvres et d’autres plus modestes ne se firent pas prier pour imiter la production d’Outre-Manche, et c’est pourquoi l’on retrouve ces plaques sur de nombreux meubles, cheminées et pendules de cette période.
Notre pendule est identique à un exemplaire du Kunstindustrimuseet de Copenhague (ill. Tardy, La Pendule française dans le monde, 1987, T.2, p.63). La seule différence réside dans l’horloger qui a fabriqué le mouvement. Celui de notre pendule est signé par J. Robert et fils. Cette entreprise familiale fut fondée par Josué Robert, détenteur d’un brevet d’horloger du roi de Prusse et qui contribua à faire de La Chaux-de-Fonds un centre mondial de l’horlogerie. Ses fils Louis et David poursuivirent son activité durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.
On qualifie de pendule « portique » cette forme aérienne et architecturée, qui tire sa source de l’observation des édifices antiques et qui sera déclinée à la fin du XVIIIe siècle en de nombreux modèles. La structure est en marbre blanc, le bronze doré se retrouve réduit à un rôle d’ornementation, mêlant les registres néoclassiques et végétaux. Autre élément emblématique de son temps, le décor en plaque de porcelaine à l’imitation de Wedgwood souligne également l’intérêt des collectionneurs pour les découvertes du Grand-Tour et leur influence sur les arts décoratifs.
Notons qu’à Paris, le succès de ces biscuits à décor en camée blanc sur fond bleu poussèrent les marchands-merciers Martin Eloy Lignereux et Dominique Daguerre à signer Le 22 avril 1787 un contrat d’exclusivité à Paris pour la distribution des poteries de la manufacture anglaise de Josiah Wedgwood. Celle de Sèvres et d’autres plus modestes ne se firent pas prier pour imiter la production d’Outre-Manche, et c’est pourquoi l’on retrouve ces plaques sur de nombreux meubles, cheminées et pendules de cette période.
Notre pendule est identique à un exemplaire du Kunstindustrimuseet de Copenhague (ill. Tardy, La Pendule française dans le monde, 1987, T.2, p.63). La seule différence réside dans l’horloger qui a fabriqué le mouvement. Celui de notre pendule est signé par J. Robert et fils. Cette entreprise familiale fut fondée par Josué Robert, détenteur d’un brevet d’horloger du roi de Prusse et qui contribua à faire de La Chaux-de-Fonds un centre mondial de l’horlogerie. Ses fils Louis et David poursuivirent son activité durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.