PENDULE MONUMENTALE D'EPOQUE LOUIS-PHILIPPE
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PENDULE MONUMENTALE D'EPOQUE LOUIS-PHILIPPE

VERS 1838

Details
PENDULE MONUMENTALE D'EPOQUE LOUIS-PHILIPPE
VERS 1838
En bronze ciselé et doré, titrée "Le Roi Louis Philippe saigne sa propre main & rappelle à la vie le courrier de cabinet Werner tombé de cheval sous les roues de sa voiture le 27 octobre 1833", le cadran principal des heures et des minutes encadrés de quatre autres pour les jours du mois, les jours de la semaine, les mois de l'année et les phases de la lune, le groupe en bronze doré signé 'JEAN. F.t. DE / BRONZES PARIS" ; la lunette arrière manquante
H.: 70 cm. (27 in.) ; L.: 39 cm. (15 ½. in.) ; P.: 32 cm. (12 ¾. in.)
Literature
Marie-France Dupuy-Baylet, L'heure, le feu, la lumière, Les Bronzes du Mobilier National, Dijon, 2010, pp. 272-275
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds) This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
Further details
A LARGE LOUIS- PHILIPPE ORMOLU MANTEL CLOCK, CIRCA 1838

Lot Essay

Une pendule identique provenant du Ministère de l'Intérieur figure à l'inventaire général du Mobilier national (inv. GML 11036). Elle fait certainement partie avec notre pendule d'une commande délivrée au titre des "dépenses personelles du Roi" dont les Archives Nationales conservent une trace écrite en date du 24 décembre 1838 (A.N.: O 1728, mémoire). Le document fait état d'un paiement fait à "Jean, fabricant de bronze, n°291, rue et carré Saint-Martin Paris pour prix d'exécution d'une pendule représentant S.M. saignant le courrier Werner et destinée à S.M. la duchesse d'Orléans."

Cette monumentale pendule met en scène le Roi Louis-Philippe et le duc d'Orléans et illustre un évènement largement relayé dans la presse de l'époque (Le Charivari, 29 octobre 1933). Le roi s'était en effet illustré en sauvant la vie d'un courrier tombé de son cheval pour écouter ses ordres. L'anecdote devient vite une allégorie de la bonté du roi pour son peuple et l'image fut utilisée à des fins politiques, contribuant à donner une image plus humaine de la nouvelle monarchie française.
Elle fit l'objet de plusieurs représentations, en gravure grâce à Marin-Lavigne et en peinture par Casimir-Victor de Balthazar, dans un tableau déposé aujourd'hui au Val-de-Grâce.

Quant au bronzier Jean qui signe cette pendule aux complications sophistiquées, il livra aux Tuileries plusieurs autres bronzes mettant en scène la famille royale (A.N.: O 1638, mémoire du 7 avril 1836)

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