Lot Essay
De tels masques étaient importés par les groupes habitant la vallée de la Yuat, dont les Biwat, de la région entre les rivières Yuat et Keram. Le masque surmodelé était assemblé sur un cadre de fibres de bois tressées et par la suite incrusté de coquillages, et parfois orné de dents de phacochère (comme notre exemplaire). Ils étaient fixés sur des bambous courts à deux trous de jeux et étaient des éléments ornementaux de flûtes sacrées. Utilisées lors des cérémonies d’initiation des jeunes garçons, ces flûtes étaient supposées être les voix d’esprits féminins dits maindjini.
Ces masques témoignent des échanges culturels et commerciaux complexes entre les différents peuples du Sepik et incarnent les puissants symboles rituels. Leur extrême rareté est sans doute due à leur fragilité mais aussi à l’importance et à la rareté même des flûtes sacrées en règle générale. Très peu de ces masques ont été conservés dans les collections publiques ou privées.
Cf. pour un exemplaire très ressemblant, voir le masque de l’ancienne collection Félix Fénéon, actuellement dans la collection du musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Différents musées ethnographiques possèdent des exemplaires similaires dont le Museum der Kulturen de Bâle, le Museum für Völkerkunde de Munich, inv. n° 16.36.164, reproduit dans Peltier, P. et al., Sepik, Arts de la Papouasie-Nouvelle- Guinée, Paris, 2015, p. 269, fig. 151, ou encore le De Young Museum de San Francisco.
Ces masques témoignent des échanges culturels et commerciaux complexes entre les différents peuples du Sepik et incarnent les puissants symboles rituels. Leur extrême rareté est sans doute due à leur fragilité mais aussi à l’importance et à la rareté même des flûtes sacrées en règle générale. Très peu de ces masques ont été conservés dans les collections publiques ou privées.
Cf. pour un exemplaire très ressemblant, voir le masque de l’ancienne collection Félix Fénéon, actuellement dans la collection du musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Différents musées ethnographiques possèdent des exemplaires similaires dont le Museum der Kulturen de Bâle, le Museum für Völkerkunde de Munich, inv. n° 16.36.164, reproduit dans Peltier, P. et al., Sepik, Arts de la Papouasie-Nouvelle- Guinée, Paris, 2015, p. 269, fig. 151, ou encore le De Young Museum de San Francisco.