Lot Essay
Reposant sur un autel, la vestale porte des cornes d’abondance et est agenouillée à côté d’une patère de libation. Pouvant être utilisées comme godets, les cornes d’abondance symbolisent les divinités de la fertilité, Bacchus et Cérès mais rappellent également Vénus, déesse de l’amour (allusion à la célèbre citation de Térence dans sa pièce L’Enuque : « Sine Cerere et Baccho friget Venus » (Sans Cérès et Bacchus, Vénus gèle).
Des bronzes similaires ont été réalisés à Rome à la fin du XVIIIe siècle par des orfèvres et des bronziers comme Giuseppe Valadier (décédé en 1839) pour servir notamment de garnitures de cheminée.
Cette œuvre nous renvoie au mouvement romantique et à son intérêt pour la culture égyptienne encouragé dans les années 1790 par la campagne de Napoléon et par la publication en 1802 de Dominique Vivant Denon de son Voyage dans la Basse et la Haute Egypte.
Thomas Hope admirait particulièrement le travail du bronzier et ciseleur Alexis Decaix (décédé en 1811) installé sur Rupert Street et parrainé par George, prince de Galles et futur George IV. En 1803, Decaix fournit une variante de notre modèle : « Un encrier avec un personnage féminin en bronze tenant une corne d'abondance », à l’orfèvre Robert Garrard (décédé en 1818) situé rue Panton.
Citons un modèle très similaire, provenant des collections des comtes d’Elgin (vente Sotheby’s, Londres, 13 juin 1992, lot 307), un autre a été vendu anonymement par Christie's (vente Paris, le 24 juin 2003, lot 336). Un modèle attribué à Alexis Decaix et éventuellement fourni par Dupasquier présentant une plinthe de bois d'if et un rhyton a été vendu à la Humphrey Whitbread Collection (vente Christie's, Londres, 5 avril 2001, lot 384).
Des bronzes similaires ont été réalisés à Rome à la fin du XVIIIe siècle par des orfèvres et des bronziers comme Giuseppe Valadier (décédé en 1839) pour servir notamment de garnitures de cheminée.
Cette œuvre nous renvoie au mouvement romantique et à son intérêt pour la culture égyptienne encouragé dans les années 1790 par la campagne de Napoléon et par la publication en 1802 de Dominique Vivant Denon de son Voyage dans la Basse et la Haute Egypte.
Thomas Hope admirait particulièrement le travail du bronzier et ciseleur Alexis Decaix (décédé en 1811) installé sur Rupert Street et parrainé par George, prince de Galles et futur George IV. En 1803, Decaix fournit une variante de notre modèle : « Un encrier avec un personnage féminin en bronze tenant une corne d'abondance », à l’orfèvre Robert Garrard (décédé en 1818) situé rue Panton.
Citons un modèle très similaire, provenant des collections des comtes d’Elgin (vente Sotheby’s, Londres, 13 juin 1992, lot 307), un autre a été vendu anonymement par Christie's (vente Paris, le 24 juin 2003, lot 336). Un modèle attribué à Alexis Decaix et éventuellement fourni par Dupasquier présentant une plinthe de bois d'if et un rhyton a été vendu à la Humphrey Whitbread Collection (vente Christie's, Londres, 5 avril 2001, lot 384).