Lot Essay
Andrea Della Robbia (1435-1525) appartient à une famille italienne de sculpteurs et céramistes florentins dont le rayonnement artistique débuta avec son oncle Luca (vers 1400-1482). Luca développa le procédé de la terracotta invetriata, acquis de l'art de la majolique, associant la pratique de la terre cuite modelée à l'utilisation de l'émail. Son neveu, Andrea excella dans cette technique et fut rapidement reconnu et apprécié de ses pairs, comme du public. Il assura la vitalité de l'atelier familial en s'entourant de cinq de ses fils, dont les plus connus furent Giovanni (1469-1529) et Girolamo (vers 1488-1566).
Le retable ici présent a probablement été commandé pour un mariage. Le sujet centré sur la naissance de l’Enfant Jésus, aurait été considéré comme une image de dévotion approprié pour les jeunes mariés. La représentation de l’épisode de la Nativité est une thématique assez récurrente dans la production d’Andrea, particulièrement prisée pour exprimer la tendresse et la délicatesse de la Vierge avec le Christ Enfant. Notre relief de dévotion représente la Vierge et Joseph en protecteurs se penchant vers l’Enfant Jésus avec une bienveillance attendrie. On retrouve cette même composition dans plusieurs de ses œuvres comme le retable du Museo Statale à Arezzo (Gentilini, 1992, loc. cit., p. 244.), le Couronnement de la Vierge avec Saint Jérôme conservé à la Basilique de l’Observance à Sienne (op. cit., p. 188.), le retable de l’église de Sainte Maries des Anges d’Assise (Raymond, op. cit.), ou encore la Nativité conservée au Museo Civico à Sansepolcro.
La figure agenouillée de la Vierge et les trois têtes de Putti regardant la scène avec spiritualité est caractéristique des compositions d’Andrea qui produisit une série de Madones agenouillées devant l’Enfant Jésus, avec un recours à la même mise en scène utilisée dans plusieurs de ses Adorations, comme par exemple l’Adoration à l’Enfant avec trois Chérubins conservé au musée national San Matteo à Pise (Gentilini, op. cit., p. 217.). Les tons chairs blancs sur fond bleu ciel sont également emblématiques de l’atelier della Robbia.
Enfin la présence du décor de guirlande, de laurier aux feuilles et aux fruits noués au sommet par un ruban, soutenu par une console travaillée sont caractéristiques du travail d’Andrea et rare de les trouver dans un si bon état de conservation. On retrouve ces décorations sur le relief de l’Adoration conservé au Musée Nationale de Florence (Marquand, op. cit., p. 38, fig. 156) ou bien la Madone conservée au Musée des Arts et Métiers à Hambourg (loc. cit., p. 65, fig. 172).
Le retable ici présent a probablement été commandé pour un mariage. Le sujet centré sur la naissance de l’Enfant Jésus, aurait été considéré comme une image de dévotion approprié pour les jeunes mariés. La représentation de l’épisode de la Nativité est une thématique assez récurrente dans la production d’Andrea, particulièrement prisée pour exprimer la tendresse et la délicatesse de la Vierge avec le Christ Enfant. Notre relief de dévotion représente la Vierge et Joseph en protecteurs se penchant vers l’Enfant Jésus avec une bienveillance attendrie. On retrouve cette même composition dans plusieurs de ses œuvres comme le retable du Museo Statale à Arezzo (Gentilini, 1992, loc. cit., p. 244.), le Couronnement de la Vierge avec Saint Jérôme conservé à la Basilique de l’Observance à Sienne (op. cit., p. 188.), le retable de l’église de Sainte Maries des Anges d’Assise (Raymond, op. cit.), ou encore la Nativité conservée au Museo Civico à Sansepolcro.
La figure agenouillée de la Vierge et les trois têtes de Putti regardant la scène avec spiritualité est caractéristique des compositions d’Andrea qui produisit une série de Madones agenouillées devant l’Enfant Jésus, avec un recours à la même mise en scène utilisée dans plusieurs de ses Adorations, comme par exemple l’Adoration à l’Enfant avec trois Chérubins conservé au musée national San Matteo à Pise (Gentilini, op. cit., p. 217.). Les tons chairs blancs sur fond bleu ciel sont également emblématiques de l’atelier della Robbia.
Enfin la présence du décor de guirlande, de laurier aux feuilles et aux fruits noués au sommet par un ruban, soutenu par une console travaillée sont caractéristiques du travail d’Andrea et rare de les trouver dans un si bon état de conservation. On retrouve ces décorations sur le relief de l’Adoration conservé au Musée Nationale de Florence (Marquand, op. cit., p. 38, fig. 156) ou bien la Madone conservée au Musée des Arts et Métiers à Hambourg (loc. cit., p. 65, fig. 172).