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Details
CENDRARS, Blaise, et Charles CLÉMENT
Une Nuit dans la forêt. Premier fragment d’une autobiographie
Lausanne, Au Verseau, 1929
EXEMPLAIRE DE TÊTE
ÉDITION ORIGINALE
In-4 (330 x 250 mm)
TIRAGE : un des 20 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur japon impérial, avec frontispice colorié, 1 DESSIN ORIGINAL, suite des eaux-fortes ainsi qu’une eau-forte éliminée sur japon nacré, suite des eaux-fortes en second état, une suite en sanguine sur auvergne ; celui-ci le n°15, signé par l’auteur.
ILLUSTRATIONS : toutes les illustrations sont de Charles Clément. 3 eaux-fortes originales hors-texte, dont le frontispice colorié à la main, justifié 15/20 et signé. Comme annoncé au justificatif, l’exemplaire contient également : un dessin original ; une suite des 3 eaux-fortes utilisées ainsi qu’une éliminée sur japon nacré, toutes signées par l’artiste ; une suite de ces 4 eaux-fortes en sanguine sur auvergne ; une suite de ces 4 eaux-fortes en second état, toutes monogrammées et justifiées par l’artiste.
EN FEUILLES, sous couverture rempliée orange. Chacune des suites est contenue dans sa propre couverture rempliée, avec étiquette imprimée décrivant le contenu. L’ensemble est conservé dans l’emboîtage de l’éditeur, avec sa marque dorée sur le premier plat, dos toilé.
L’histoire éditoriale d’Une Nuit dans la forêt est tout à fait intrigante, en raison d’abord du temps mis par Cendrars à rédiger le texte. Les premiers éléments sont couchés sur le papier au printemps 1925, et un accord est trouvé avec les éditions Au Verseau en septembre 1926. Si Cendrars annonce d’abord une livraison au début de l’année 1927, il n’envoie son tapuscrit à l’éditeur que le 6 juin 1929.
Il semble que les illustrations de Clément n’aient pas été du goût de Cendrars, pour qui elles tombent dans le piège habituel de « s’emparer et de monter en épingle un détail du texte, ce qui fait immédiatement anecdotique ». Il demande à l’éditeur de retirer une des eaux-fortes, qu’on ne retrouvera que dans certains exemplaires de tête, comme celui-ci.
Difficile cela dit de savoir si les critiques de Cendrars étaient véritablement dirigées contre le travail de Clément, ou contre les illustrateurs en général : « je n’ai décidément pas de chance avec mes illustrateurs, c’est pourquoi je n’en veux plus, une belle typo me suffit », concluait-il en septembre 1929 dans une lettre à son éditeur.
RÉFÉRENCE : Christine Le Quellec Cottier. “Une nuit dans la forêt entre Paris et Lausanne”, in Berranger, Marie-Paule, et Myriam Boucharenc. À la rencontre. : Affinités et coups de foudre. Nanterre, 2012, pp. 307-319.
Une Nuit dans la forêt. Premier fragment d’une autobiographie
Lausanne, Au Verseau, 1929
EXEMPLAIRE DE TÊTE
ÉDITION ORIGINALE
In-4 (330 x 250 mm)
TIRAGE : un des 20 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur japon impérial, avec frontispice colorié, 1 DESSIN ORIGINAL, suite des eaux-fortes ainsi qu’une eau-forte éliminée sur japon nacré, suite des eaux-fortes en second état, une suite en sanguine sur auvergne ; celui-ci le n°15, signé par l’auteur.
ILLUSTRATIONS : toutes les illustrations sont de Charles Clément. 3 eaux-fortes originales hors-texte, dont le frontispice colorié à la main, justifié 15/20 et signé. Comme annoncé au justificatif, l’exemplaire contient également : un dessin original ; une suite des 3 eaux-fortes utilisées ainsi qu’une éliminée sur japon nacré, toutes signées par l’artiste ; une suite de ces 4 eaux-fortes en sanguine sur auvergne ; une suite de ces 4 eaux-fortes en second état, toutes monogrammées et justifiées par l’artiste.
EN FEUILLES, sous couverture rempliée orange. Chacune des suites est contenue dans sa propre couverture rempliée, avec étiquette imprimée décrivant le contenu. L’ensemble est conservé dans l’emboîtage de l’éditeur, avec sa marque dorée sur le premier plat, dos toilé.
L’histoire éditoriale d’Une Nuit dans la forêt est tout à fait intrigante, en raison d’abord du temps mis par Cendrars à rédiger le texte. Les premiers éléments sont couchés sur le papier au printemps 1925, et un accord est trouvé avec les éditions Au Verseau en septembre 1926. Si Cendrars annonce d’abord une livraison au début de l’année 1927, il n’envoie son tapuscrit à l’éditeur que le 6 juin 1929.
Il semble que les illustrations de Clément n’aient pas été du goût de Cendrars, pour qui elles tombent dans le piège habituel de « s’emparer et de monter en épingle un détail du texte, ce qui fait immédiatement anecdotique ». Il demande à l’éditeur de retirer une des eaux-fortes, qu’on ne retrouvera que dans certains exemplaires de tête, comme celui-ci.
Difficile cela dit de savoir si les critiques de Cendrars étaient véritablement dirigées contre le travail de Clément, ou contre les illustrateurs en général : « je n’ai décidément pas de chance avec mes illustrateurs, c’est pourquoi je n’en veux plus, une belle typo me suffit », concluait-il en septembre 1929 dans une lettre à son éditeur.
RÉFÉRENCE : Christine Le Quellec Cottier. “Une nuit dans la forêt entre Paris et Lausanne”, in Berranger, Marie-Paule, et Myriam Boucharenc. À la rencontre. : Affinités et coups de foudre. Nanterre, 2012, pp. 307-319.
Brought to you by
Adrien Legendre
Head of Department