![GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de (1746-1828). La Tauromachie. Recueil de quarante estampes représentant différentes manières et feintes de l'art de combattre les taureaux, inventées et gravées à l'eau-forte, à Madrid. Paris: Loizelet, s.d. [1876]](https://www.christies.com/img/LotImages/2019/PAR/2019_PAR_17590_0025_003(goya_y_lucientes_francisco_jose_de_la_tauromachie_recueil_de_quarante085445).jpg?w=1)
![GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de (1746-1828). La Tauromachie. Recueil de quarante estampes représentant différentes manières et feintes de l'art de combattre les taureaux, inventées et gravées à l'eau-forte, à Madrid. Paris: Loizelet, s.d. [1876]](https://www.christies.com/img/LotImages/2019/PAR/2019_PAR_17590_0025_002(goya_y_lucientes_francisco_jose_de_la_tauromachie_recueil_de_quarante085445).jpg?w=1)
![GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de (1746-1828). La Tauromachie. Recueil de quarante estampes représentant différentes manières et feintes de l'art de combattre les taureaux, inventées et gravées à l'eau-forte, à Madrid. Paris: Loizelet, s.d. [1876]](https://www.christies.com/img/LotImages/2019/PAR/2019_PAR_17590_0025_000(goya_y_lucientes_francisco_jose_de_la_tauromachie_recueil_de_quarante085445).jpg?w=1)
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GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de (1746-1828). La Tauromachie. Recueil de quarante estampes représentant différentes manières et feintes de l'art de combattre les taureaux, inventées et gravées à l'eau-forte, à Madrid. Paris: Loizelet, s.d. [1876]
Troisième édition, enrichie par rapport aux précédentes, de cette célèbre suite de gravures de Goya, en cartonnage d'époque. Il semble que cette série ait été inspirée à l'artiste espagnol à la fois par son passé de torero ainsi que par l'ouvrage sur les corridas publié en 1777 par son ami, le poète Nicolas Fernandez de Moratin.
Ce n'est pourtant qu'une quarantaine d'années plus tard, en 1815, que Goya se met sérieusement à l'ouvrage. Il ne se satisfait alors pas toujours de son premier essai. Puisque les plaques de cuivre qu'il utilise pour la gravure sont particulièrement coûteuses, car importées d'Angleterre, il doit se résoudre, pour sept des planches, à retourner les plaques et à graver une nouvelle composition au verso. L'édition originale de la suite, qui paraît en 1816, comporte 33 planches -ces 7 compositions rejetées par l'artiste seront également absentes de la seconde, publiée en 1855.
La troisième édition, publiée à titre posthume en 1876 et dont est issu cet exemplaire, est la première à réintégrer les planches initialement écartées, faisant d'elle l'édition la plus complète de la suite parue jusqu'alors, avec 40 gravures de Goya. On ignore encore aujourd'hui dans quelles circonstances ces planches ont transité de Madrid à Paris. Harris, I, pp. 16, 173-176 et II, n°204-243 ; Sanchez et Gallego. Goya: the Complete Etchings and Lithographs, pp. 146-173.
In-folio oblong (322 x 488 mm). 40 eaux-fortes de Goya, dont les 33 planches de l'édition originale, et 7 planches inédites. On trouve également le portrait de Goya, dessiné et gravé par Eugène Loizelet, également utilisé comme page de titre de l'édition. Couverture conservée. Planches montées sur onglets. Cartonnage souple de l'époque, à la Bradel, recouvert de papier marbré (légers reports au verso des planches, piqûres aux planches 11, 12 et 17). Provenance: timbre humide non identifié sur la couverture.
Troisième édition, enrichie par rapport aux précédentes, de cette célèbre suite de gravures de Goya, en cartonnage d'époque. Il semble que cette série ait été inspirée à l'artiste espagnol à la fois par son passé de torero ainsi que par l'ouvrage sur les corridas publié en 1777 par son ami, le poète Nicolas Fernandez de Moratin.
Ce n'est pourtant qu'une quarantaine d'années plus tard, en 1815, que Goya se met sérieusement à l'ouvrage. Il ne se satisfait alors pas toujours de son premier essai. Puisque les plaques de cuivre qu'il utilise pour la gravure sont particulièrement coûteuses, car importées d'Angleterre, il doit se résoudre, pour sept des planches, à retourner les plaques et à graver une nouvelle composition au verso. L'édition originale de la suite, qui paraît en 1816, comporte 33 planches -ces 7 compositions rejetées par l'artiste seront également absentes de la seconde, publiée en 1855.
La troisième édition, publiée à titre posthume en 1876 et dont est issu cet exemplaire, est la première à réintégrer les planches initialement écartées, faisant d'elle l'édition la plus complète de la suite parue jusqu'alors, avec 40 gravures de Goya. On ignore encore aujourd'hui dans quelles circonstances ces planches ont transité de Madrid à Paris. Harris, I, pp. 16, 173-176 et II, n°204-243 ; Sanchez et Gallego. Goya: the Complete Etchings and Lithographs, pp. 146-173.
In-folio oblong (322 x 488 mm). 40 eaux-fortes de Goya, dont les 33 planches de l'édition originale, et 7 planches inédites. On trouve également le portrait de Goya, dessiné et gravé par Eugène Loizelet, également utilisé comme page de titre de l'édition. Couverture conservée. Planches montées sur onglets. Cartonnage souple de l'époque, à la Bradel, recouvert de papier marbré (légers reports au verso des planches, piqûres aux planches 11, 12 et 17). Provenance: timbre humide non identifié sur la couverture.
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