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Details
MARCEL GOTLIB (1934-2016)
Rubrique-à-brac - taume 2
Encre de Chine pour la couverture de l'album.
40,5x29 cm.
Dargaud, 1971.
Après avoir mis en images Les Dingodossiers scénarisés par René Goscinny, Gotlib lance en 1968 une nouvelle série pour le magazine Pilote, Rubrique-à-brac, dont il assume cette fois aussi bien le scénario que le dessin, encouragé en cela par son rédacteur en chef bien occupé par le succès croissant d’Astérix. Le public ne s’y trompe pas, sa réponse est tout de suite excellente.
La "RAB", diminutif aussi bien employé par les fans que par l’auteur lui-même, devient vite une référence de l’humour. On y trouve un savant mélange de fiches pratiques, historiques ou descriptives tournées en dérision (Napoléon, Superman, Tarzan, la hyène, la girafe, la poule…), d’interprétations loufoques de contes de fées, de parodies d’enquêtes policières ou encore de visions de l’avenir complètement déjantées.
Au fil des pages, certains personnages récurrents apparaissent. On pense évidemment au professeur Burp, à Isaac Newton, ou encore à la célèbre coccinelle !
Gotlib, qui se mettait en scène et que l’on retrouve dans la galerie de personnages figurant sur cette couverture, était lucide sur son travail : « L’auto-parodie, le second degré, c’est un peu tout ça.
« On m’a souvent taxé d’avoir inventé le second degré, ce qui est une aberration totale. Le second degré existe depuis l’aube de l’humanité, je ne l’ai pas inventé ! ». Cependant, il était modeste. Il y a bien un "avant" et un "après" Rubrique-à-brac dans la Bande Dessinée française. C’est une bible de l’humour, où il invente un ton inédit et inimitable. Rassemblant la majorité des personnages figurant dans le deuxième "taume" de la série, cette couverture est en cela une pièce historique. Observez le moindre détail de ce dessin. Le sens du dérisoire de l’auteur s’étend jusqu’au nombre de doigts de la main gauche du personnage brandissant ses "nouvelles" tables de la loi ! Une erreur ? Une faute d’inattention ? Certainement pas. Chez Gotlib, tout repose sur ce sens du détail !
Rubrique-à-brac - taume 2
Encre de Chine pour la couverture de l'album.
40,5x29 cm.
Dargaud, 1971.
Après avoir mis en images Les Dingodossiers scénarisés par René Goscinny, Gotlib lance en 1968 une nouvelle série pour le magazine Pilote, Rubrique-à-brac, dont il assume cette fois aussi bien le scénario que le dessin, encouragé en cela par son rédacteur en chef bien occupé par le succès croissant d’Astérix. Le public ne s’y trompe pas, sa réponse est tout de suite excellente.
La "RAB", diminutif aussi bien employé par les fans que par l’auteur lui-même, devient vite une référence de l’humour. On y trouve un savant mélange de fiches pratiques, historiques ou descriptives tournées en dérision (Napoléon, Superman, Tarzan, la hyène, la girafe, la poule…), d’interprétations loufoques de contes de fées, de parodies d’enquêtes policières ou encore de visions de l’avenir complètement déjantées.
Au fil des pages, certains personnages récurrents apparaissent. On pense évidemment au professeur Burp, à Isaac Newton, ou encore à la célèbre coccinelle !
Gotlib, qui se mettait en scène et que l’on retrouve dans la galerie de personnages figurant sur cette couverture, était lucide sur son travail : « L’auto-parodie, le second degré, c’est un peu tout ça.
« On m’a souvent taxé d’avoir inventé le second degré, ce qui est une aberration totale. Le second degré existe depuis l’aube de l’humanité, je ne l’ai pas inventé ! ». Cependant, il était modeste. Il y a bien un "avant" et un "après" Rubrique-à-brac dans la Bande Dessinée française. C’est une bible de l’humour, où il invente un ton inédit et inimitable. Rassemblant la majorité des personnages figurant dans le deuxième "taume" de la série, cette couverture est en cela une pièce historique. Observez le moindre détail de ce dessin. Le sens du dérisoire de l’auteur s’étend jusqu’au nombre de doigts de la main gauche du personnage brandissant ses "nouvelles" tables de la loi ! Une erreur ? Une faute d’inattention ? Certainement pas. Chez Gotlib, tout repose sur ce sens du détail !
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If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.
Brought to you by
Pauline Coulon