Lot Essay
Fille du maréchal duc de Richelieu, Jeanne Sophie Septimanie de Vignerot du Plessis (1740-1773), très instruite et influente, fut mariée, en 1755, à Casimir Pignatelli, comte d’Egmont, duc de Bisaccia et prince de Gavre. Amie intime de Claude-Carloman de Rulhière (1735-1791), historien et aide-de-camp dans sa jeunesse du maréchal duc de Richelieu, celui-ci lui dédia un poème publié dans le Mercure de France de novembre 1759 et intitulé « À Madame la C. D. [comtesse d’Egmont] ». Ce sont des extraits de ces vers qui figurent sur le piédouche (« Suivez donc vos nobles projets, / Et vous unirez désormais / La gloire d’être un grand modèle / Au plaisir d’être toujours belle. »).
Notre buste a été exposé dans l’élégant bâtiment de l’Ambassade des Etats-Unis à Buenos Aires, construit par l’architecte français René Sergent de 1910 à 1917 à la suite d’une commande du ministre argentin des Affaires Etrangères Ernesto Bosch (1863-1951). Francophile passionné, la décoration intérieure devait rivaliser avec les plus beaux palais parisiens. Le buste de la comtesse d’Egmont trônait alors dans le vestibule du Palacio Bosch comme il apparaît dans la revue illustrée Plus Ultra (année III, numéro 32 de décembre 1918).
Réinventant le XVIIIe siècle français, l'auteur de notre marbre a très certainement été influencé par l’œuvre de Jean-Baptiste Lemoyne en figurant celle que le sculpteur préféré de Louis XV avait justement portraiturée, la comtesse d’Egmont.
Notre buste a été exposé dans l’élégant bâtiment de l’Ambassade des Etats-Unis à Buenos Aires, construit par l’architecte français René Sergent de 1910 à 1917 à la suite d’une commande du ministre argentin des Affaires Etrangères Ernesto Bosch (1863-1951). Francophile passionné, la décoration intérieure devait rivaliser avec les plus beaux palais parisiens. Le buste de la comtesse d’Egmont trônait alors dans le vestibule du Palacio Bosch comme il apparaît dans la revue illustrée Plus Ultra (année III, numéro 32 de décembre 1918).
Réinventant le XVIIIe siècle français, l'auteur de notre marbre a très certainement été influencé par l’œuvre de Jean-Baptiste Lemoyne en figurant celle que le sculpteur préféré de Louis XV avait justement portraiturée, la comtesse d’Egmont.