LOUIS-JEAN-FRANÇOIS LAGRENÉE (PARIS 1725-1805)
LOUIS-JEAN-FRANÇOIS LAGRENÉE (PARIS 1725-1805)

Pygmalion et Galatée

Details
LOUIS-JEAN-FRANÇOIS LAGRENÉE (PARIS 1725-1805)
Pygmalion et Galatée
signé 'L. Lagrenée' (en bas à droite sur le socle de la sculpture)
huile sur toile, sur sa toile d'origine, châssis d'origine
46 x 38 cm. (18 ¼ x 15 in.)
Provenance
Réalisé pour le comte de Cossé, duc de Brissac, gouverneur de Paris (600 livres, en paire avec Alphée et Aréthuse)
Vente Mme de Cossé, Paris, 11 novembre 1778, no. 80;
Collection Baudoin (probablement Comte de Baudoin, brigadier des armées du roi et capitaine aux gardes françaises)
Sa vente, Paris, 11-21 mars 1786, no. 56
Vente anonyme, Sotheby's, 24 juin 2009, lot 51
Literature
M. Sandoz, Les Lagrenée. I. Louis (Jean, François) Lagrenée, 1725-1805, Paris 1983, p. 246, no. 287, et p. 368, nos. 249-50, en pendant avec Alphée et Aréthuse (localisation inconnue)
Further details
LOUIS-JEAN-FRANÇOIS LAGRENÉE, PYGMALION AND GALATEA, OIL ON CANVAS, UNLINED, SIGNED LOWER RIGHT

Brought to you by

Astrid Centner
Astrid Centner

Lot Essay

L’histoire de Pygmalion et Galatée est un sujet mythologique souvent traité par Louis-Jean-François Lagrenée. Tiré des Métamorphoses d’Ovide, le mythe relate l’histoire de Pygmalion, roi de Chypre, qui tombe éperdument amoureux de la statue d’ivoire qu’il a créée. Il invoque alors Vénus qui insufle la vie à la statue. Ce récit, exaltation de l'amour et du désir, séduit le peintre qui en présente notamment une version au Salon de 1773, ainsi qu’une autre au Salon de 1777.

Notre toile fut réalisée pour le comte de Cossé, duc de Brissac, et était le pendant d’Alphée et Aréthuse, dont la localisation est aujourd'hui inconnue. Elle représente un moment particulièrement émouvant du mythe: Galatée, dont la jambe droite est encore faite d’ivoire, touche Pygmalion pour la première fois. Devenant alors réellement femme, elle descend de son socle et se penche tendrement vers l’artiste. Vénus encourage Pygmalion à l’embrasser mais ce dernier, un genou à terre et portant la main à son coeur, semble hésitant à toucher la peau de sa bien-aimée. La position du sculpteur, que l’on retrouve dans d’autres compositions de Lagrenée sur ce sujet, traduit l’émotion qui l'envahit. La rencontre prodigieuse entre les deux amants est mise en valeur par la composition circulaire du tableau, accentuée par la position de Vénus et du putto qui encadrent la scène.

More from Maîtres Anciens, Peinture - Sculpture

View All
View All