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Lot Essay
L'une des œuvres d'art les plus célèbres de l'Antiquité était la statue de culte de la déesse Aphrodite dans son temple de Knidos, sculptée par le maître grec Praxitèle vers 350 avant Jésus-Christ. Selon les derniers écrivains romains, la statue a été commandée à l'origine par les citoyens de Kos. Praxitèle a sculpté pour eux deux versions, l'une drapée, l'autre nue. Les citoyens de Kos étant prudes, ils ont rejeté la version nue, qui a ensuite été acquise par les citoyens de Knidos. Ils ont érigé la statue dans un temple en plein air, offrant une vue splendide sur le chef-d'œuvre de Praxitèle sous tous les angles. On pense qu'il s'agissait de la première représentation à grande échelle du nu féminin dans tout l'art grec. La renommée de la statue est devenue si importante que de nombreuses copies et variations ont été faites pendant les périodes hellénistique et romaine, des répliques à grande échelle en marbre pour les temples et les villas, aux petites statues en bronze et en terre cuite pour les sanctuaires domestiques, aux représentations sur des pierres précieuses gravées pour une parure personnelle.
Bien que l'original ne survit pas, on en sait assez sur la Knidia (comme elle est appelée aujourd'hui) à partir des descriptions littéraires et de ces copies ultérieures pour que le modèle ait été identifié avec confiance. La déesse est représentée debout, laissant tomber son vêtement sur un vase, peut-être en prévoyance pour son bain. Sa main gauche est positionnée sur ses pudendum, sa main droite sur les seins, dans un geste traditionnellement interprété comme la modestie de la déesse.
L'Aphrodite nue et debout a été aussi populaire dans les temps modernes qu'elle l'était dans l'Antiquité. Les versions les plus célèbres de la Knidia sont la Vénus du Capitole à Rome, trouvée au milieu du XVIIe siècle, la Vénus de Medici à Florence, déjà documentée en 1638, et la Vénus Barberini / Jenkins, connue en 1738 et achetée par William Weddell à Thomas Jenkins vers 1765 pour un prix record à l’époque. Toutes figuraient sur la liste des statues antiques obligatoires à voir par les voyageurs européens lors du Grand Tour en Italie. Le torse actuel partage avec le Knidia, et les versions ultérieures, le même modelage et la même posture raffinés. Pour la Vénus capitoline, voir numéro. 409 dans Delivorrias, «Aphrodite», dans LIMC; pour la Vénus de Medici voir numéro. 419 dans Delivorrias, op. cit .; pour la Barberini / Jenkins Venus, voir Christie's, Londres, 13 juin 2002, lot 112.
Bien que l'original ne survit pas, on en sait assez sur la Knidia (comme elle est appelée aujourd'hui) à partir des descriptions littéraires et de ces copies ultérieures pour que le modèle ait été identifié avec confiance. La déesse est représentée debout, laissant tomber son vêtement sur un vase, peut-être en prévoyance pour son bain. Sa main gauche est positionnée sur ses pudendum, sa main droite sur les seins, dans un geste traditionnellement interprété comme la modestie de la déesse.
L'Aphrodite nue et debout a été aussi populaire dans les temps modernes qu'elle l'était dans l'Antiquité. Les versions les plus célèbres de la Knidia sont la Vénus du Capitole à Rome, trouvée au milieu du XVIIe siècle, la Vénus de Medici à Florence, déjà documentée en 1638, et la Vénus Barberini / Jenkins, connue en 1738 et achetée par William Weddell à Thomas Jenkins vers 1765 pour un prix record à l’époque. Toutes figuraient sur la liste des statues antiques obligatoires à voir par les voyageurs européens lors du Grand Tour en Italie. Le torse actuel partage avec le Knidia, et les versions ultérieures, le même modelage et la même posture raffinés. Pour la Vénus capitoline, voir numéro. 409 dans Delivorrias, «Aphrodite», dans LIMC; pour la Vénus de Medici voir numéro. 419 dans Delivorrias, op. cit .; pour la Barberini / Jenkins Venus, voir Christie's, Londres, 13 juin 2002, lot 112.