Lot Essay
Cette élégante table à écrire illustre le talent de l’un des plus grands ébénistes parisiens du XVIIIe siècle, Jean-François Oeben (1721-1763), ainsi que le renouveau stylistique passionnant des années 1760, le goût grec appelé goût nouveau.
Ouvrier libre en juillet 1749 alors qu’il épouse Françoise-Marguerie Vandercruse, la sœur de RVLC, Oeben travaille dans l’enceinte privilégiée de Saint-Antoine. Sa réputation se développe rapidement au-delà) du faubourg. Le 1er décembre 1751, il signe un contrat d’apprentissage avec Charles-Joseph Boulle ; en effet, déjà formé, Oeben loue une partie de l’atelier et des logements de la galerie du Louvre occupés par Charles-Joseph, l’un des fils d’André-Charles Boulle.
Sa créativité qui se retrouve dans la marqueterie et la ligne de cette table, sait convaincre une clientèle prestigieuse à l’instar de Madame de Pompadour à qui il livre du mobilier par l’intermédiaire du marchand-mercier Lazare Duvaux à partir de 1752. La marquise intervient par ailleurs en sa faveur en 1754 afin qu’il reçoive le titre d’ébéniste-mécanicien du Roi et lui obtient un logement à la manufacture des Gobelins. Il quitte cet atelier pour plus grand dans l’enceinte de l’Arsenal en 1756.
Oeben est crédité de la conception de la marqueterie de cubes sans fond décrite dans l’inventaire de 1763 comme plaqué à dés en combinant bois de rose et érable-sycomore.
Parmi les nombreuses commandes royales qu’il a honorées, son œuvre la plus remarquable est le fameux bureau à cylindre du roi pour Versailles que Riesener achève en 1769, puisqu'il meurt en 1763, soit trois ans après le début de la réalisation du meuble.
Le goût nouveau ou goût grec est introduit vers le milieu des années 1750 par l’architecte Louis-Joseph, travaillant probablement avec un marchand-mercier, tel que Simon-Philippe Poirier. Le goût grec de Le Lorrain s’est propagé par les dessins de la célèbre suite de mobilier fournie pour l’hôtel parisien de l’amateur Ange-Laurent Lalive de Jully vers 1775. Ce style renoue avec les motifs classiques tels qu’on peut les trouver sur la présente table.
Ouvrier libre en juillet 1749 alors qu’il épouse Françoise-Marguerie Vandercruse, la sœur de RVLC, Oeben travaille dans l’enceinte privilégiée de Saint-Antoine. Sa réputation se développe rapidement au-delà) du faubourg. Le 1er décembre 1751, il signe un contrat d’apprentissage avec Charles-Joseph Boulle ; en effet, déjà formé, Oeben loue une partie de l’atelier et des logements de la galerie du Louvre occupés par Charles-Joseph, l’un des fils d’André-Charles Boulle.
Sa créativité qui se retrouve dans la marqueterie et la ligne de cette table, sait convaincre une clientèle prestigieuse à l’instar de Madame de Pompadour à qui il livre du mobilier par l’intermédiaire du marchand-mercier Lazare Duvaux à partir de 1752. La marquise intervient par ailleurs en sa faveur en 1754 afin qu’il reçoive le titre d’ébéniste-mécanicien du Roi et lui obtient un logement à la manufacture des Gobelins. Il quitte cet atelier pour plus grand dans l’enceinte de l’Arsenal en 1756.
Oeben est crédité de la conception de la marqueterie de cubes sans fond décrite dans l’inventaire de 1763 comme plaqué à dés en combinant bois de rose et érable-sycomore.
Parmi les nombreuses commandes royales qu’il a honorées, son œuvre la plus remarquable est le fameux bureau à cylindre du roi pour Versailles que Riesener achève en 1769, puisqu'il meurt en 1763, soit trois ans après le début de la réalisation du meuble.
Le goût nouveau ou goût grec est introduit vers le milieu des années 1750 par l’architecte Louis-Joseph, travaillant probablement avec un marchand-mercier, tel que Simon-Philippe Poirier. Le goût grec de Le Lorrain s’est propagé par les dessins de la célèbre suite de mobilier fournie pour l’hôtel parisien de l’amateur Ange-Laurent Lalive de Jully vers 1775. Ce style renoue avec les motifs classiques tels qu’on peut les trouver sur la présente table.