Lot Essay
Cette élégante table de salon se distingue par la légèreté de sa ligne et également par l'emploi de loupe d'érable si caractéristique chez les Hache que les ébénistes parisiens leur ont tant envié.
Jean-François Hache, est l'héritier d’une dynastie d’ébénistes reconnue depuis Thomas Hache, son grand-père, dont le savoir-faire fut récompensé en 1721 par le brevet d’Ebéniste des ducs d’Orléans, gouverneurs du Dauphiné et princes de sang. Ce brevet sera ensuite conservé par Pierre, fils de Thomas puis par Jean-François. Installés à Grenoble depuis 1699, ils réussirent, à l’instar de Nogaret à Lyon, à rivaliser avec les grands ébénistes parisiens.
De plus, on sait les Hache liés à Jean-François Oeben, l’ébéniste de Louis XV, comme le prouvent les pièces d’un procès opposant Pierre à l’un de ses ouvriers. Et lorsque Jean-François Hache séjourna à Paris, il fut très certainement en contact avec le créateur du fameux bureau à cylindre du Roi. Lorsqu’il rentrera à Grenoble, celui que l’on considère comme le plus habile de la dynastie, fera évoluer le style de l’atelier de son père, d’abord vers un Louis XV plus fluide puis vers le nouveau goût Louis XVI.
Jean-François Hache, est l'héritier d’une dynastie d’ébénistes reconnue depuis Thomas Hache, son grand-père, dont le savoir-faire fut récompensé en 1721 par le brevet d’Ebéniste des ducs d’Orléans, gouverneurs du Dauphiné et princes de sang. Ce brevet sera ensuite conservé par Pierre, fils de Thomas puis par Jean-François. Installés à Grenoble depuis 1699, ils réussirent, à l’instar de Nogaret à Lyon, à rivaliser avec les grands ébénistes parisiens.
De plus, on sait les Hache liés à Jean-François Oeben, l’ébéniste de Louis XV, comme le prouvent les pièces d’un procès opposant Pierre à l’un de ses ouvriers. Et lorsque Jean-François Hache séjourna à Paris, il fut très certainement en contact avec le créateur du fameux bureau à cylindre du Roi. Lorsqu’il rentrera à Grenoble, celui que l’on considère comme le plus habile de la dynastie, fera évoluer le style de l’atelier de son père, d’abord vers un Louis XV plus fluide puis vers le nouveau goût Louis XVI.