Lot Essay
Grand collectionneur et marchand de l’entre-deux-guerres français, Maurice Girardin fut avant tout un amateur d’art œuvrant toute sa vie à la constitution d’une collection avec pour unique souhait de léguer cette dernière à la ville de Paris. Peu de sources existent sur ce collectionneur, dont le milieu familial et professionnel ne le prédisposait pas à devenir l’un des plus importants collectionneurs de son époque. Amateur d’art mais également mécène, il fonda en 1920 sa galerie La Licorne au 110 rue de la Boétie à Paris, promouvant les jeunes artistes au sortir de la Grande Guerre. Maurice Girardin s’entoura des artistes de son temps tels que les peintres Georges Rouault, Marcel Gromaire ou encore Bernard Buffet et acquit la majorité de ses sculptures africaines sous les conseils éclairés des marchands et collectionneurs Charles Ratton et Madeleine Rousseau. En 1953, le legs de plus de 533 de ses sculptures, peintures et différents objets d’art permirent l’ouverture du Musée d’art Moderne en 1961. Aujourd’hui, les sculptures d'Afrique et d'Océanie de la collection muséale proviennent toutes du legs de Maurice Girardin.
Cette magnifique sculpture, présente une typologie très rare au sein du corpus des cimiers de coiffe ci wara. A l’instar de l’exemplaire similaire collecté par Félix-Henri Lem en 1934-1935, anciennement dans la collection Helena Rubinstein, notre cimier se distingue par son élégance, ses formes stylisées et minimalistes.
Cette statue hybride, quasi-fantastique, d’une antilope et son faon, est empreinte d’un modernisme sans bornes. C’est sans doute cette abstraction et cette indifférence au réalisme qui attira tant Maurice Girardin et le poussa à intégrer cette pièce dans sa collection parmi les tableaux des plus grands artistes modernes.
Cette magnifique sculpture, présente une typologie très rare au sein du corpus des cimiers de coiffe ci wara. A l’instar de l’exemplaire similaire collecté par Félix-Henri Lem en 1934-1935, anciennement dans la collection Helena Rubinstein, notre cimier se distingue par son élégance, ses formes stylisées et minimalistes.
Cette statue hybride, quasi-fantastique, d’une antilope et son faon, est empreinte d’un modernisme sans bornes. C’est sans doute cette abstraction et cette indifférence au réalisme qui attira tant Maurice Girardin et le poussa à intégrer cette pièce dans sa collection parmi les tableaux des plus grands artistes modernes.