Lot Essay
“Remember New Ireland sculpture”. Cette annotation d’Henry Moore apparaît en guise de rappel à plusieurs endroits de son cahier de dessins de 1935. L’artiste, préoccupé à ce stade par la dialectique intérieur-extérieur de la forme et de l’espace, mène à ce sujet une série d’études au crayon. Ce travail préparatoire le conduira, seize ans plus tard, à la création de l’œuvre Upright Internal / External Form: Flower, de 1951. Dans ce contexte, le dessin intitulé Forms inside Forms du Cahier de croquis B, 1935 (collection de la Fondation Henry Moore) s’impose comme particulièrement important.
S’y révèle notamment l’une des sources d’inspiration de Moore : le motif d’une figure malangan « emboitée », décomposée par l’artiste afin d’étudier l’enchevêtrement de ses parties. Dans ce but Moore se sert d’un modèle concret pour son analyse : une sculpture malangan de la collection du British Museum (Lichtenstern, C., Henry Moore and Surrealism, The Burlington Magazine, vol. CXXIII, n° 944, 1981, pp. 644-658, fig. 13), analogue à l’œuvre présentée ici.
A la lumière du travail de déconstruction mené par Henry Moore, le malangan Rosenthal, à l’instar de l’œuvre du British Museum étudiée par l’artiste, se révèle dans toute sa puissance et complexité formelle. Au sein du corpus d’œuvres connues, cette remarquable sculpture se distingue par des qualités plastiques exceptionnelles : les proportions parfaitement équilibrées, la force d’expression de son visage, et la profusion minutieuse et élégante de motifs colorés couvrant sa surface.
S’y révèle notamment l’une des sources d’inspiration de Moore : le motif d’une figure malangan « emboitée », décomposée par l’artiste afin d’étudier l’enchevêtrement de ses parties. Dans ce but Moore se sert d’un modèle concret pour son analyse : une sculpture malangan de la collection du British Museum (Lichtenstern, C., Henry Moore and Surrealism, The Burlington Magazine, vol. CXXIII, n° 944, 1981, pp. 644-658, fig. 13), analogue à l’œuvre présentée ici.
A la lumière du travail de déconstruction mené par Henry Moore, le malangan Rosenthal, à l’instar de l’œuvre du British Museum étudiée par l’artiste, se révèle dans toute sa puissance et complexité formelle. Au sein du corpus d’œuvres connues, cette remarquable sculpture se distingue par des qualités plastiques exceptionnelles : les proportions parfaitement équilibrées, la force d’expression de son visage, et la profusion minutieuse et élégante de motifs colorés couvrant sa surface.