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Details
CABANEL, Guy, et Robert LAGARDE
À l’animal noir
S.l., (Guy Cabanel), juin 1958
ÉDITION ORIGINALE DE CE RARE LIVRE MYTHIQUE DES SURRÉALISTES DE L’APRÈS-GUERRE
In-4 (290 x 205 mm), plié en 30 « cahiers » dont 26 sous chemises de papier fin illustrées, 3 triptyques et 1 dépliant, étui. Bien complet de la bande-annonce
TIRAGE : 15 exemplaires hors commerce, non numérotés, tous sur papier héliographique
ILLUSTRATION : 41 dessins de Robert Lagarde reproduits hors-texte, dont 2 à double page
ILLUSTRATION AJOUTÉE : 1 dessin original à l’encre de Robert Lagarde, signé à l’encre (242 x 196 mm), collé dans une chemise à rabat placée en tête
DOUBLE ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à Jean-Louis Bédouin, le premier de l'auteur, « pour enduire ses mains de Ténèbre » [sic], le second de l'illustrateur, « l'argonaute sait lire un compas et ne cèle pas ses oreilles au chant des sirènes »
Maître livre de Guy Cabanel, À l’animal noir est un bestiaire surréaliste, dont les textes automatiques ainsi que les dessins de Robert Lagarde ont été couchés directement sur papier calque. Seulement quinze exemplaires ont été tirés de cette maquette originelle, tous sur papier héliographique.
Dans une lettre autographe à Cabanel, le 10 août 1958, André Breton ne tarissait pas d’éloges sur cette publication à la diffusion confidentielle, mais désormais mythique pour les surréalistes d’après-guerre : « il précipite en moi la rêverie sans âge à quoi presque sans fin elle m’incline. Ce langage, le vôtre, est celui pour lequel je garde à jamais le cœur de mon oreille. C’est celui dont j’ai attendu qu’il ouvre de nouvelles communications, vraiment sans prix et comme par voie d’étincelles entre les êtres… Vous avez tout à fait raison de me le proposer comme lampe noire de mes nuits : c’est bien ainsi qu’il me parvient et je m’émerveille de voir comme son huile, que je croyais devenue presqu’introuvable, m’éclaire encore. Les dessins de Robert Lagarde en constituent l’orfèvrerie et le cristal nocturne-diurne vraiment digne d’elle et qui devient inséparable de ce qu’elle est faite, intrinsèquement, pour énoncer et annoncer au loin » (reproduction jointe).
À l’animal noir
S.l., (Guy Cabanel), juin 1958
ÉDITION ORIGINALE DE CE RARE LIVRE MYTHIQUE DES SURRÉALISTES DE L’APRÈS-GUERRE
In-4 (290 x 205 mm), plié en 30 « cahiers » dont 26 sous chemises de papier fin illustrées, 3 triptyques et 1 dépliant, étui. Bien complet de la bande-annonce
TIRAGE : 15 exemplaires hors commerce, non numérotés, tous sur papier héliographique
ILLUSTRATION : 41 dessins de Robert Lagarde reproduits hors-texte, dont 2 à double page
ILLUSTRATION AJOUTÉE : 1 dessin original à l’encre de Robert Lagarde, signé à l’encre (242 x 196 mm), collé dans une chemise à rabat placée en tête
DOUBLE ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à Jean-Louis Bédouin, le premier de l'auteur, « pour enduire ses mains de Ténèbre » [sic], le second de l'illustrateur, « l'argonaute sait lire un compas et ne cèle pas ses oreilles au chant des sirènes »
Maître livre de Guy Cabanel, À l’animal noir est un bestiaire surréaliste, dont les textes automatiques ainsi que les dessins de Robert Lagarde ont été couchés directement sur papier calque. Seulement quinze exemplaires ont été tirés de cette maquette originelle, tous sur papier héliographique.
Dans une lettre autographe à Cabanel, le 10 août 1958, André Breton ne tarissait pas d’éloges sur cette publication à la diffusion confidentielle, mais désormais mythique pour les surréalistes d’après-guerre : « il précipite en moi la rêverie sans âge à quoi presque sans fin elle m’incline. Ce langage, le vôtre, est celui pour lequel je garde à jamais le cœur de mon oreille. C’est celui dont j’ai attendu qu’il ouvre de nouvelles communications, vraiment sans prix et comme par voie d’étincelles entre les êtres… Vous avez tout à fait raison de me le proposer comme lampe noire de mes nuits : c’est bien ainsi qu’il me parvient et je m’émerveille de voir comme son huile, que je croyais devenue presqu’introuvable, m’éclaire encore. Les dessins de Robert Lagarde en constituent l’orfèvrerie et le cristal nocturne-diurne vraiment digne d’elle et qui devient inséparable de ce qu’elle est faite, intrinsèquement, pour énoncer et annoncer au loin » (reproduction jointe).
Brought to you by
Adrien Legendre
Head of Department