À la ferme Saint-Siméon (Jongkind, Émile van Marcke, Claude Monet et le "père Achard"')
Details
Eugène Boudin (1824-1898)
À la ferme Saint-Siméon (Jongkind, Émile van Marcke, Claude Monet et le "père Achard"')
signé 'E. Boudin.' (en bas à droite)
aquarelle et graphite sur papier
17.5 x 19.5 cm.
Exécuté vers 1867
signed 'E. Boudin.' (lower right)
watercolour and pencil on paper
7 x 7 ¾ in.
Executed circa 1867
À la ferme Saint-Siméon (Jongkind, Émile van Marcke, Claude Monet et le "père Achard"')
signé 'E. Boudin.' (en bas à droite)
aquarelle et graphite sur papier
17.5 x 19.5 cm.
Exécuté vers 1867
signed 'E. Boudin.' (lower right)
watercolour and pencil on paper
7 x 7 ¾ in.
Executed circa 1867
Provenance
Galerie Schmit, Paris (avant 1976).
Vente, Sotheby's, Londres, 1er juillet 1998, lot 277.
Galerie Schmit, Paris.
Vente, Sotheby's, Londres, 1er juillet 1998, lot 277.
Galerie Schmit, Paris.
Literature
A. Bellony-Rewald, The Lost World of the Impressionists, New York, 1976, p. 24 (illustré).
P. Courthion, Impressionism, New York, 1977, p. 20 (illustré).
R. Schmit, Eugène Boudin, Paris, 1973, vol. I., p. XLII (illustré).
P. Courthion, Impressionism, New York, 1977, p. 20 (illustré).
R. Schmit, Eugène Boudin, Paris, 1973, vol. I., p. XLII (illustré).
Exhibited
Paris, Galerie Schmit, Exposition Eugène Boudin, mai 1965, p. 112, no. 143 (illustré).
Brême, Kunsthalle, Eugène Boudin, septembre-novembre 1979, p. 103, no. 98 (illustré).
Lausanne, Fondation de l'Hermitage, Eugène Boudin, À l'aube de l'impressionnisme, juillet-octobre 2000, p. 119, no. 72 (illustré en couleurs; titré 'Les buveurs à la ferme Saint-Siméon.
Brême, Kunsthalle, Eugène Boudin, septembre-novembre 1979, p. 103, no. 98 (illustré).
Lausanne, Fondation de l'Hermitage, Eugène Boudin, À l'aube de l'impressionnisme, juillet-octobre 2000, p. 119, no. 72 (illustré en couleurs; titré 'Les buveurs à la ferme Saint-Siméon.
Further details
« Nous sommes en grand nombre en ce moment à Honfleur... Boudin et Jongkind sont là, nous nous entendons à merveille. Je regrette bien que vous ne soyez pas là, car, en pareille société, il y a bien à apprendre, et la nature commence à devenir belle…».
Claude Monet.
La ferme Saint-Siméon était le lieu de tous les pêcheurs honfleurais avant que la fine fleur des artistes et poètes parisiens et normands y trouvent refuge. À partir de 1854, Boudin prend l'habitude de venir se reposer dans ce lieu calme et bucolique. En 1862, Claude Monet, alors âgé de 22 ans, et Jongkind, accompagnent Boudin dans ses promenades sur la côte normande et découvrent avec lui la peinture en extérieur.
À la fin de sa vie, se souvenant de ces jours éblouis, Boudin écrira encore à son ami Jehan Soudan : « Oh ! Saint-Siméon, il y aurait une belle légende à écrire sur cette hostellerie ! Que de gens y sont passés, et des célèbres, à ma suite».
"There are quite a few of us right now in Honfleur... Boudin and Jongkind are here and we are getting on famously. I am sorry that you are not here because in such company, there is much to learn and the natural surroundings are starting to be beautiful..."
Claude Monet.
The Saint-Siméon farm was a destination for all of Honfleur's fishermen before it became a favourite of the Parisian and Norman artists and poets who flocked there. Starting from 1854, Boudin was in the habit of resting in this calm, bucolic setting. In 1862, Claude Monet ‒ 22 at the time ‒ and Jongkind accompanied Boudin during his walks along the Normandy coast and discovered outdoor painting with him.
At the end of his life, recalling these dazzling days, Boudin would write to his friend Jehan Soudan: "Oh! Saint-Siméon, there would be a beautiful tale to write about that hostelry! So many people and celebrities passed through in my wake."
Claude Monet.
La ferme Saint-Siméon était le lieu de tous les pêcheurs honfleurais avant que la fine fleur des artistes et poètes parisiens et normands y trouvent refuge. À partir de 1854, Boudin prend l'habitude de venir se reposer dans ce lieu calme et bucolique. En 1862, Claude Monet, alors âgé de 22 ans, et Jongkind, accompagnent Boudin dans ses promenades sur la côte normande et découvrent avec lui la peinture en extérieur.
À la fin de sa vie, se souvenant de ces jours éblouis, Boudin écrira encore à son ami Jehan Soudan : « Oh ! Saint-Siméon, il y aurait une belle légende à écrire sur cette hostellerie ! Que de gens y sont passés, et des célèbres, à ma suite».
"There are quite a few of us right now in Honfleur... Boudin and Jongkind are here and we are getting on famously. I am sorry that you are not here because in such company, there is much to learn and the natural surroundings are starting to be beautiful..."
Claude Monet.
The Saint-Siméon farm was a destination for all of Honfleur's fishermen before it became a favourite of the Parisian and Norman artists and poets who flocked there. Starting from 1854, Boudin was in the habit of resting in this calm, bucolic setting. In 1862, Claude Monet ‒ 22 at the time ‒ and Jongkind accompanied Boudin during his walks along the Normandy coast and discovered outdoor painting with him.
At the end of his life, recalling these dazzling days, Boudin would write to his friend Jehan Soudan: "Oh! Saint-Siméon, there would be a beautiful tale to write about that hostelry! So many people and celebrities passed through in my wake."
Brought to you by
Antoine Lebouteiller
Head of Department