Lot Essay
Sculpture représentant un singe-araignée à gros ventre, Ateles geofroyi, à la tête inclinée en arrière et à la bouche plissée comme pour émettre un hurlement, aux yeux enfoncés autrefois incrustés de pyrite ou d’obsidienne, à la main droite avec des doigts modélés de façon réaliste étendus en arrière et enroulés autour de la tête, à la main gauche saisissant un fruit ou une feuille, orné d’un collier sophistiqué composé de pendentifs faits de fèves de cacao ou de fruits, à la queue décorative et incurvée de façon concentrique qui s’étend sur toute la surface du dos et revêtu d’une épaisse fourrure en toison.
Les singes-araignées, appelés ozomatli par les Aztèques, sont caractérisés par l’absence de fourrure autour des yeux et le sculpteur a rendu ici ce détail avec soin.
Dans l’histoire de l’ancienne Mésoamérique, les singes sont présents dans les mythes de la création chez les Mayas durant toute la Période Postclassique. Dans la cosmogonie aztèque, les singes étaient considérés comme les ancêtres de l’humanité et la seconde ère chronologique aztèque se termine brusquement avec des survivants transformés en singes. Le signe du Singe dans le calendrier aztèque est représenté par Xochipilli-Macuilxochitl, Prince des Fleurs et divinité des jeux, de la musique et des arts. Les singes étaient associés également au chant et à la danse. Par extension, les singes étaient des animaux de compagnie pour l’aristocratie aztèque.
Pour un modèle similaire de singe assis, voir le musée du quai Branly - Jacques Chirac, inv. n° M.Q. B. 71. 1878. 1.89.
Les singes-araignées, appelés ozomatli par les Aztèques, sont caractérisés par l’absence de fourrure autour des yeux et le sculpteur a rendu ici ce détail avec soin.
Dans l’histoire de l’ancienne Mésoamérique, les singes sont présents dans les mythes de la création chez les Mayas durant toute la Période Postclassique. Dans la cosmogonie aztèque, les singes étaient considérés comme les ancêtres de l’humanité et la seconde ère chronologique aztèque se termine brusquement avec des survivants transformés en singes. Le signe du Singe dans le calendrier aztèque est représenté par Xochipilli-Macuilxochitl, Prince des Fleurs et divinité des jeux, de la musique et des arts. Les singes étaient associés également au chant et à la danse. Par extension, les singes étaient des animaux de compagnie pour l’aristocratie aztèque.
Pour un modèle similaire de singe assis, voir le musée du quai Branly - Jacques Chirac, inv. n° M.Q. B. 71. 1878. 1.89.