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CALENDARIUM NATURALE MAGICUM PERPETUUM. FRANCFORT : THÉODORE DE BRY, 1620 [PROBABLEMENT 1618]
Details
MERIAN, Matthäus (1593-1650) et Johann Baptist GROßSCHEDEL (circa 1577-1630)
Calendarium Naturale Magicum Perpetuum. Francfort : Théodore de Bry, 1620 [probablement 1618]
MERIAN, Matthäus (1593-1650) et Johann Baptist GROßSCHEDEL(circa 1577-1630). Calendarium Naturale Magicum Perpetuum. Francfort : Théodore de Bry, 1620 [probablement 1618].
Célèbre et spectaculaire calendrier alchimique gravé. Un seul exemplaire passé en vente publique répertorié dans les bases de données en ligne, et aucun proposé aux enchères depuis vingt-cinq ans. Exemplaire grand de marges.
Les bibliographes ont longtemps débattu de la paternité de cet impressionnant calendrier gravé, notamment en raison des trois noms qu’on peut y lire : Johann Baptist Großschedel, Tycho Brahé et Théodore de Bry.
Il est désormais établi que le Calendarium a été gravé d’après une version manuscrite originelle, conservée à la British Library sous la cote ms. Harley 3420. Ce manuscrit comprend d’ailleurs une annotation autographe de Großschedel, datée de 1618, qui indique que le calendrier a été reproduit par la gravure, à son insu et sans son autorisation, et imprimé à Francfort par de Bry. Tycho Brahé, lui, est décrit sur le Calendarium comme « inventor » -plutôt que le désigner comme auteur, il semble que ce qualificatif suggère en réalité que le Calendarium est en quelque sorte dérivé, inspiré des écrits de Brahé. À ces trois noms, il convient d’ajouter celui de Matthäus Merian, qui s’est chargé de graver les plaques nécessaires à l’impression.
Cette version gravée du Calendarium traduit de manière relativement fidèle les diagrammes, figures et tableaux tracés par Großschedel sur le manuscrit, tout en les adaptant, voire en omettant certains éléments, par manque de place notamment. Il semble qu’elle était destinée à illustrer, ou du moins accompagner, un texte, lui aussi écrit par Großschedel, Dispositio numerorum magica ab unitate usque ad duodenarium. Ce texte, sorte de compendium magico-numérologique, est une version condensée du De Occulta Philosophia de Cornelius Agrippa (1486-1535).
Le Calendarium est subdivisé en plusieurs registres symboliques, où l’on retrouve tour à tour une figure divine suprême, Adam, Eve, Moïse, le zodiaque, les planètes, leurs symboles, leurs représentations allégoriques et valeurs associées, divers symboles ésotériques ou de chiromancie.
Ces registres, hiérarchisés et organisés, sont comme une sorte de résumé des préceptes d’une école de pensée prônée par certains intellectuels de la Renaissance, établissant des correspondances entre les mondes, du divin à la matière et du microcosme au macrocosme.
Le Calendarium est une pièce rare -aucun exemplaire ne semble avoir été proposé aux enchères depuis un quart de siècle, et Worldcat ne répertorie que douze exemplaires en institutions publiques, la plupart de marges plus réduites que celui-ci.
McLean, The Magical calendar – A synthesis of magical symbolism from the Seventeenth-century Renaissance of medieval occultism, 1994 ; Gilly (dir.), Magia, alchimia, scienza dal '400 al '700, 2002, pp. 310-315 ; 12 exemplaires référencés dans Worldcat.
1 grande gravure (environ 1311 x 620 mm ) composée de trois planches réunies. Gravé par Merian, d’après Großschedel, imprimé par de Bry. (Nombreuses restaurations, petits travaux de vers, quelques manques et salissures).
Scarce and attractive copy of a true icon in the history of magic and occultism. Only one copy seems to have been proposed at auction, and none for the past twenty-five years.
Calendarium Naturale Magicum Perpetuum. Francfort : Théodore de Bry, 1620 [probablement 1618]
MERIAN, Matthäus (1593-1650) et Johann Baptist GROßSCHEDEL(circa 1577-1630). Calendarium Naturale Magicum Perpetuum. Francfort : Théodore de Bry, 1620 [probablement 1618].
Célèbre et spectaculaire calendrier alchimique gravé. Un seul exemplaire passé en vente publique répertorié dans les bases de données en ligne, et aucun proposé aux enchères depuis vingt-cinq ans. Exemplaire grand de marges.
Les bibliographes ont longtemps débattu de la paternité de cet impressionnant calendrier gravé, notamment en raison des trois noms qu’on peut y lire : Johann Baptist Großschedel, Tycho Brahé et Théodore de Bry.
Il est désormais établi que le Calendarium a été gravé d’après une version manuscrite originelle, conservée à la British Library sous la cote ms. Harley 3420. Ce manuscrit comprend d’ailleurs une annotation autographe de Großschedel, datée de 1618, qui indique que le calendrier a été reproduit par la gravure, à son insu et sans son autorisation, et imprimé à Francfort par de Bry. Tycho Brahé, lui, est décrit sur le Calendarium comme « inventor » -plutôt que le désigner comme auteur, il semble que ce qualificatif suggère en réalité que le Calendarium est en quelque sorte dérivé, inspiré des écrits de Brahé. À ces trois noms, il convient d’ajouter celui de Matthäus Merian, qui s’est chargé de graver les plaques nécessaires à l’impression.
Cette version gravée du Calendarium traduit de manière relativement fidèle les diagrammes, figures et tableaux tracés par Großschedel sur le manuscrit, tout en les adaptant, voire en omettant certains éléments, par manque de place notamment. Il semble qu’elle était destinée à illustrer, ou du moins accompagner, un texte, lui aussi écrit par Großschedel, Dispositio numerorum magica ab unitate usque ad duodenarium. Ce texte, sorte de compendium magico-numérologique, est une version condensée du De Occulta Philosophia de Cornelius Agrippa (1486-1535).
Le Calendarium est subdivisé en plusieurs registres symboliques, où l’on retrouve tour à tour une figure divine suprême, Adam, Eve, Moïse, le zodiaque, les planètes, leurs symboles, leurs représentations allégoriques et valeurs associées, divers symboles ésotériques ou de chiromancie.
Ces registres, hiérarchisés et organisés, sont comme une sorte de résumé des préceptes d’une école de pensée prônée par certains intellectuels de la Renaissance, établissant des correspondances entre les mondes, du divin à la matière et du microcosme au macrocosme.
Le Calendarium est une pièce rare -aucun exemplaire ne semble avoir été proposé aux enchères depuis un quart de siècle, et Worldcat ne répertorie que douze exemplaires en institutions publiques, la plupart de marges plus réduites que celui-ci.
McLean, The Magical calendar – A synthesis of magical symbolism from the Seventeenth-century Renaissance of medieval occultism, 1994 ; Gilly (dir.), Magia, alchimia, scienza dal '400 al '700, 2002, pp. 310-315 ; 12 exemplaires référencés dans Worldcat.
1 grande gravure (environ 1311 x 620 mm ) composée de trois planches réunies. Gravé par Merian, d’après Großschedel, imprimé par de Bry. (Nombreuses restaurations, petits travaux de vers, quelques manques et salissures).
Scarce and attractive copy of a true icon in the history of magic and occultism. Only one copy seems to have been proposed at auction, and none for the past twenty-five years.
Brought to you by
Adrien Legendre
Head of Department
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