Lot Essay
Dans son ouvrage Bamana. The Art of Existence in Mali, Jean-Paul Colleyn précise qu’au sein de la société du kore, à la fin de la saison sèche, ce type de masque intervenait afin d’assurer l’initiation des jeunes garçons et leur accession au statut d’homme. Cette mort symbolique correspondant à un premier niveau de connaissance.
Par conséquent, ce masque représente très probablement la hyène en raison de ses traits stylistiques comme le front de l’animal (bombé), l’arête (vive) du nez, la crête signifiée par une touffe de poils et la forte mâchoire (béante), mais également par sa symbolique : vorace, elle constitue une allégorie de la connaissance et du savoir.
À l’impact visuel et à la puissance signifiée répond l’intelligence des formes cubistes qui marquèrent profondément la création moderne au début du XXe siècle. Le visage inscrit dans des plans concaves, convexes, creux et pleins, n’est pas sans évoquer l’univers picassien (ca. 1907-1908).
Pour des exemples du même atelier, voir celui du musée Dapper publié dans Falgayrettes-Leveau, C. et al., Masques, Paris, 1995, p. 190, celui de la collection Webster Plass (Fagg, W., The Webster Plass Collection of African Art, Londres, 1953, pl. IV, n° 13) ou encore celui de la collection du Fowler Museum at UCLA (inv. n° X86.1728).
Par conséquent, ce masque représente très probablement la hyène en raison de ses traits stylistiques comme le front de l’animal (bombé), l’arête (vive) du nez, la crête signifiée par une touffe de poils et la forte mâchoire (béante), mais également par sa symbolique : vorace, elle constitue une allégorie de la connaissance et du savoir.
À l’impact visuel et à la puissance signifiée répond l’intelligence des formes cubistes qui marquèrent profondément la création moderne au début du XXe siècle. Le visage inscrit dans des plans concaves, convexes, creux et pleins, n’est pas sans évoquer l’univers picassien (ca. 1907-1908).
Pour des exemples du même atelier, voir celui du musée Dapper publié dans Falgayrettes-Leveau, C. et al., Masques, Paris, 1995, p. 190, celui de la collection Webster Plass (Fagg, W., The Webster Plass Collection of African Art, Londres, 1953, pl. IV, n° 13) ou encore celui de la collection du Fowler Museum at UCLA (inv. n° X86.1728).