Lot Essay
The Kota reliquary figures have never ceased to fascinate Westerners since their discovery at the end of the 19th century. This sculpture, with its extreme schematization of the human body, serving as a guardian of ancestral relics, is imbued with an unmistakable modernity: this search for the deconstruction of the body was also the high point of works by Cubist sculptors (cf. Pablo Picasso, Nude with raised arms, 1907).
This work is stylistically linked to the Obamba sub-group whose creations were at the origin of the so-called ‘classical’ form. The remarkable goldsmith’s work can be seen in the juxtaposition of the brass strips - on the face - the treatment of repousse dots underlining the curved edges, and the ornamentation of squared motifs found on the crescent-shaped crest and the side headdresses. Its geometric construction, with the arms and legs schematized in an elegant rhombic form, like the base, convey a powerful expressiveness.
For similar examples, of the same typology, see the one in the Barbier-Mueller collection, inv. no. 1019-4-A, or the one kept at the musée du quai Branly - Jacques Chirac, inv. no. 71.1886.79.6, both published in Perrois, L., Arts du Gabon, Arnouville, 1979, p. 159, no. 149 and 150.
Les figures de reliquaire Kota n’ont cessé de fasciner les occidentaux depuis leur découverte à la fin du XIXe siècle. Cette sculpture à l’extrême schématisation du corps humain, servant de gardien de reliques d’ancêtres, est empreinte d’une modernité sans nom : cette recherche de la déconstruction du corps fût d’ailleurs le point d’orgue des travaux des sculpteurs cubistes (cf. Pablo Picasso, Nu aux bras levés, 1907).
Cette œuvre se rattache stylistiquement au sous-groupe Obamba dont les créations furent à l’origine de la forme dite « classique ». Le remarquable travail d’orfèvre se manifeste par la juxtaposition des lamelles de laiton - au visage -, le traitement de pointillés au repoussé soulignant les bords incurvés, et l’ornementation de motifs quadrillés qu’on retrouve sur la crête en croissant et les coiffes latérales. Sa construction géométrique, aux bras-jambes schématisées dans une élégante forme rhombique, à l’instar du piètement, lui confère une puissante expressivité.
Pour des exemples analogues, de la même typologie, voir celui de la collection Barbier-Mueller, inv. n° 1019-4-A, ou encore celui conservé au musée du quai Branly - Jacques Chirac, inv. n° 71.1886.79.6, tous deux publiés dans Perrois, L., Arts du Gabon, Arnouville, 1979, p. 159, n° 149 et 150.
This work is stylistically linked to the Obamba sub-group whose creations were at the origin of the so-called ‘classical’ form. The remarkable goldsmith’s work can be seen in the juxtaposition of the brass strips - on the face - the treatment of repousse dots underlining the curved edges, and the ornamentation of squared motifs found on the crescent-shaped crest and the side headdresses. Its geometric construction, with the arms and legs schematized in an elegant rhombic form, like the base, convey a powerful expressiveness.
For similar examples, of the same typology, see the one in the Barbier-Mueller collection, inv. no. 1019-4-A, or the one kept at the musée du quai Branly - Jacques Chirac, inv. no. 71.1886.79.6, both published in Perrois, L., Arts du Gabon, Arnouville, 1979, p. 159, no. 149 and 150.
Les figures de reliquaire Kota n’ont cessé de fasciner les occidentaux depuis leur découverte à la fin du XIXe siècle. Cette sculpture à l’extrême schématisation du corps humain, servant de gardien de reliques d’ancêtres, est empreinte d’une modernité sans nom : cette recherche de la déconstruction du corps fût d’ailleurs le point d’orgue des travaux des sculpteurs cubistes (cf. Pablo Picasso, Nu aux bras levés, 1907).
Cette œuvre se rattache stylistiquement au sous-groupe Obamba dont les créations furent à l’origine de la forme dite « classique ». Le remarquable travail d’orfèvre se manifeste par la juxtaposition des lamelles de laiton - au visage -, le traitement de pointillés au repoussé soulignant les bords incurvés, et l’ornementation de motifs quadrillés qu’on retrouve sur la crête en croissant et les coiffes latérales. Sa construction géométrique, aux bras-jambes schématisées dans une élégante forme rhombique, à l’instar du piètement, lui confère une puissante expressivité.
Pour des exemples analogues, de la même typologie, voir celui de la collection Barbier-Mueller, inv. n° 1019-4-A, ou encore celui conservé au musée du quai Branly - Jacques Chirac, inv. n° 71.1886.79.6, tous deux publiés dans Perrois, L., Arts du Gabon, Arnouville, 1979, p. 159, n° 149 et 150.