Lot Essay
Œuvre typique des années de jeunesse de Millet, ces baigneuses s’inscrivent dans le registre iconographique du nu cher à l’artiste dans les années 1845-1849 et caractéristique de sa manière fleurie, réminiscence d’une éducation académique (L. Lepoittevin, Jean-François Millet. Images et symboles, Cherbourg, 1990, p. 27). Les scènes y sont décrites par Robert L. Herbet dans le catalogue de l’exposition de 1975 au Grand Palais comme ‘un grand nombre de nus auxquels il ajoute seulement quelques vagues notations d’arbres ou d’étangs, mais sans référence littéraire précise, et détachés de toute anecdote’ à l’image du présent dessin (Millet, cat. exp., Paris, Grand Palais, 1975-1976, p. 46). Typique également dans ces études de nus à la pierre noire, les extrémités des corps (pieds et mains) sont très esquissées, presque non finies comme deux études de couples nus datés 1846-1848 intitulés Confidences, conservées à la Galerie Nationale du Canada à Ottawa et au musée du Louvre (op. cit., 1975-1976, nos. 24-25). Alexandra Murphy rapproche le présent dessin d’une autre Nymphe debout entre les roseaux également à la pierre noire conservée au musée Szépmüvészeti de Budapest (inv. 1935-2743).
Une copie du certificat d’Alexandra Murphy daté du 18 juin 2003 sera remis à l’acquéreur. Elle date ce dessin des années 1847-1848.
Une copie du certificat d’Alexandra Murphy daté du 18 juin 2003 sera remis à l’acquéreur. Elle date ce dessin des années 1847-1848.