Lot Essay
"Ce régulateur, j'en ai rêvé (...). Je l'avais vu, il y a une quarantaine d'années, chez l'antiquaire Seligmann, mais à l'époque, je n'avais pas pu l'acheter. Je l'ai revu, il y a trois ou quatre ans, chez une de mes amies. Puis un jour, Maurice Segoura m'a appelé pour me dire "J'ai un objet que vous allez aimer". C'était le régulateur... Cette fois, je ne l'ai pas laissé m'échapper... ."
Dès la fin du XVIIe siècle nous voyons apparaître une grande diversification des types de meubles mais également une véritable passion des amateurs pour les plus beaux instruments de mesure. Le règne de Louis XV permit non seulement un renouveau des formes mais également le perfectionnement des mécanismes faisant des régulateurs de véritables chefs-d’œuvre d’horlogerie. La structure de notre présent lot est très caractéristique du modèle Louis XV très souvent divisé en trois parties distinctes comprenant une base, la gaine et le mouvement.
Les lignes sont fluides et mouvementées, la qualité de la composition ainsi que de la marqueterie d’amarante de notre présent lot est très vraisemblablement le travail d’un grand ébéniste : Jean-Pierre Latz (1691-1754), maître incontesté du genre. Fournisseur d’un grand nombre de marchands-merciers mais également d’une clientèle des plus exigeante, il travaillera régulièrement avec des horlogers pour lesquels il concevra plusieurs gaines de pendules dont un exemple du même esprit est illustré dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, La pendule française du Moyen-Age au XXe siècle, Paris, 1997 p. 160, fig. A. Dans notre présent cas, il s’agit d’une collaboration avec Edme-Jean Causard (1720-1780), l’un des plus importants horlogers parisiens du milieu du XVIIIe siècle. Devenant Horloger Privilégié du Roi vers 1753 il s’installera rue Saint Honoré. S’entourant des meilleurs ébénistes de son époque comme Latz mais encore Jean-Joseph de Saint-Germain, Nicolas Petit ou bien les Osmond, il réalisera certaines de ses plus belles œuvres pour le compte du maréchal de Duras, Blondel Gagny ainsi que la marquise de Langeac.
Dès la fin du XVIIe siècle nous voyons apparaître une grande diversification des types de meubles mais également une véritable passion des amateurs pour les plus beaux instruments de mesure. Le règne de Louis XV permit non seulement un renouveau des formes mais également le perfectionnement des mécanismes faisant des régulateurs de véritables chefs-d’œuvre d’horlogerie. La structure de notre présent lot est très caractéristique du modèle Louis XV très souvent divisé en trois parties distinctes comprenant une base, la gaine et le mouvement.
Les lignes sont fluides et mouvementées, la qualité de la composition ainsi que de la marqueterie d’amarante de notre présent lot est très vraisemblablement le travail d’un grand ébéniste : Jean-Pierre Latz (1691-1754), maître incontesté du genre. Fournisseur d’un grand nombre de marchands-merciers mais également d’une clientèle des plus exigeante, il travaillera régulièrement avec des horlogers pour lesquels il concevra plusieurs gaines de pendules dont un exemple du même esprit est illustré dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, La pendule française du Moyen-Age au XXe siècle, Paris, 1997 p. 160, fig. A. Dans notre présent cas, il s’agit d’une collaboration avec Edme-Jean Causard (1720-1780), l’un des plus importants horlogers parisiens du milieu du XVIIIe siècle. Devenant Horloger Privilégié du Roi vers 1753 il s’installera rue Saint Honoré. S’entourant des meilleurs ébénistes de son époque comme Latz mais encore Jean-Joseph de Saint-Germain, Nicolas Petit ou bien les Osmond, il réalisera certaines de ses plus belles œuvres pour le compte du maréchal de Duras, Blondel Gagny ainsi que la marquise de Langeac.