Lot Essay
Ce très intéressant baromètre-thermomètre est une œuvre de collaboration entre Sormany, opticien, et Piat-Joseph Sauvage, peintre. Le premier est donc opticien de son état, installé dans la galerie de bois du Palais Royal (Palais Égalité sous la Révolution et l’Empire), comme l’indiquent les inscriptions portées sur le baromètre et le thermomètre. Les étiquettes anciennes de ce Sormany permettent de décrire un peu mieux son activité : « Palais Égalité n° 260 galerie de bois. / N° 260 Sormany opticien successeur de Catanyo vends toute sorte de lunettes (spectacle et autres) et tout ce qui concerne l’optique, mathématique physique et autres objets de curiosités, baromètres, thermomètres et pèse liqueurs. / Le tout à juste prix Paris ». Il semble particulièrement reconnu pour ses recherches sur les thermomètres.
Piat-Joseph Sauvage quant à lui est un peintre d’origine belge qui se fit, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, une spécialité des peintures en grisaille et trompe-l’œil, telle que nous la voyons ici. Peintre décorateur, il participa à l’ornement des résidences royales à la fin du règne de Louis XVI avant de se tourner vers la peinture sur porcelaine, en travaillant pour la manufacture de Dihl et Guérhard puis pour celle de Sèvres sous l’Empire. Ses compositions représentent souvent des frises de putti, des bacchanales, des scènes mythologiques ou allégoriques. L’iconographie des Saisons développée ici renvoie bien sûr à la fonction de cet objet, baromètre et thermomètre. Le décor de panneaux en trompe l’œil et grisaille pour pendules, baromètres et thermomètres semble avoir été l’un de ses débouchés commerciaux comme le montrent certains objets passés récemment sur le marché de l’art à l'instar de la pendule-tableau de la vente Lempertz, Cologne, 15 mai 2018, lot 643.
Piat-Joseph Sauvage quant à lui est un peintre d’origine belge qui se fit, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, une spécialité des peintures en grisaille et trompe-l’œil, telle que nous la voyons ici. Peintre décorateur, il participa à l’ornement des résidences royales à la fin du règne de Louis XVI avant de se tourner vers la peinture sur porcelaine, en travaillant pour la manufacture de Dihl et Guérhard puis pour celle de Sèvres sous l’Empire. Ses compositions représentent souvent des frises de putti, des bacchanales, des scènes mythologiques ou allégoriques. L’iconographie des Saisons développée ici renvoie bien sûr à la fonction de cet objet, baromètre et thermomètre. Le décor de panneaux en trompe l’œil et grisaille pour pendules, baromètres et thermomètres semble avoir été l’un de ses débouchés commerciaux comme le montrent certains objets passés récemment sur le marché de l’art à l'instar de la pendule-tableau de la vente Lempertz, Cologne, 15 mai 2018, lot 643.