Lot Essay
L’un des plus beaux « voyages pittoresques », en superbe reliure hollandaise de l’époque. Dès leur installation à Paris, les Ostervald, éditeurs d’origine suisse, s’étaient spécialisés dans la publications de « voyages pittoresques », genre littéraire alors en vogue et important succès d’édition.
Leur ouvrage le plus ambitieux, Le Voyage pittoresque en Sicile de Gigault de la Salle, eut la lourde tâche de succéder, dans l’esprit des lecteurs, au célèbre Voyage pittoresque ou description des royaumes de Naples et de Sicile de l’abbé de Saint-Non (paru entre 1781 et 1786). Dès l’introduction, l’éditeur jette le gant, et évoque sa « ferme résolution de rendre cet ouvrage supérieur à ceux que nous possédons déjà ».
L’ouvrage comprend près d’une centaine de planches, toutes gravées à l’aquatinte pour traduire au mieux le style des dessins originels. L’éditeur confie l’impression à Didot : seuls 350 exemplaires sont tirés, sur Montgolfier, « l’un des plus beaux papiers vélins ».
Cet exemplaire a été superbement relié par Abraham van Rossum (1785-1866), relieur de la Cour de Hollande.
Leur ouvrage le plus ambitieux, Le Voyage pittoresque en Sicile de Gigault de la Salle, eut la lourde tâche de succéder, dans l’esprit des lecteurs, au célèbre Voyage pittoresque ou description des royaumes de Naples et de Sicile de l’abbé de Saint-Non (paru entre 1781 et 1786). Dès l’introduction, l’éditeur jette le gant, et évoque sa « ferme résolution de rendre cet ouvrage supérieur à ceux que nous possédons déjà ».
L’ouvrage comprend près d’une centaine de planches, toutes gravées à l’aquatinte pour traduire au mieux le style des dessins originels. L’éditeur confie l’impression à Didot : seuls 350 exemplaires sont tirés, sur Montgolfier, « l’un des plus beaux papiers vélins ».
Cet exemplaire a été superbement relié par Abraham van Rossum (1785-1866), relieur de la Cour de Hollande.