VASE DOUBLE GOURDE EN PORCELAINE BLEU BLANC
VASE DOUBLE GOURDE EN PORCELAINE BLEU BLANC
VASE DOUBLE GOURDE EN PORCELAINE BLEU BLANC
2 More
VASE DOUBLE GOURDE EN PORCELAINE BLEU BLANC
5 More
PROPERTY FROM THE R. J. S. COLLECTION Très jeune, grâce à mes amis asiatiques, j’ai commencé à m’intéresser aux arts de la Chine et à me familiariser avec les objets chinois en fréquentant assidûment le musée Guimet.Nous étions dans années 1975, je sortais à peine de l’université et n’avais pas toujours les moyens d’en acquérir, même si à l’époque, ils étaient loin d’être appréciés à leur juste valeur. Les moyens de communication actuels n’existaient pas et il était possible dans des salons d’antiquaires en province, ou lors de ventes aux enchères où le mobilier entier d’une propriété était mis en vente, d’acquérir des objets extrêmement précieux à des prix abordables. C’est ainsi que j’ai commencé ma collection. Bien sûr, pour cela, il fallait voyager beaucoup, même en Europe où, après la révolution française, certains objets avaient été éparpillés dans les endroits les plus inattendus. Pour les découvrir il fallait donc se rendre sur place. Mais j’étais jeune et j’adorais voyager !C’est ainsi que durant les années 1980 et 90, la quête des objets d’art chinois était devenue ma passion : souvent les objets étaient très peu décrits et mal expertisés ce qui me permettait d’en acquérir.J’essayais de garder tous les objets dont je pressentais qu’ils avaient appartenu aux empereurs de Chine, peu connus en Europe à l’époque, car j’étais fasciné par leur qualité d’exécution exceptionnelle qui contrastait avec les objets destinés à la Compagnie des Indes.J’étais également attiré par les objets de lettré : bois sculptés, jades, bronzes, laques… J’avais le sentiment en les contemplant, de saisir quelque chose de l’âme de la Chine ancestrale.Je ressentais, à travers ces objets, la quête de l’équilibre entre le yin et le yang qui animait les artisans chinois, et qui parvenait, me semblait-il, à son apogée à l’époque Qing. A la rudesse, la force et l’énergie des objets de l’époque Ming s’ajoutaient la délicatesse et le raffinement atteignant un équilibre parfait.Je suis heureux de pouvoir faire partager aujourd’hui mon émotion face à ces objets témoins de l’histoire de la Chine, dont je dois, hélas, me séparer. J’espère qu’ils trouveront la place qui leur est due dans les grandes collections internationales.R.J.S. à Paris, Juin 2022At a young age, I began to develop my interest in Chinese art, thanks to my Asian friends, and I made regular visits to the musee Guimet to familiarise myself with the objects. It was 1975 and I had just left university. I didn’t always have the means to buy what I liked but Chinese art was not as appreciated or valued then as it is now. It was possible to find precious works at affordable prices from antique dealers in the provinces or at local house sales. That was how I started my collection. Of course, I had to travel a lot, even in Europe, because after the French revolution works of art were widely dispersed and could turn up in the most unexpected places. But I was young and I loved to travel! In the 1980s and 1990s, my quest for Chinese art became my passion: Chinese works were often poorly catalogued and overlooked and this afforded me the opportunity to buy. I tried to focus on imperial works of art which had belonged to the emperors - a collecting field little understood in the West at the time - and I was amazed by the exceptional quality of execution compared to Chinese art exported to the West by the East India Company. I was also very drawn to scholars’ objects: wood sculpture, jade, bronzes, lacquers… For me they captured the essence of Chinese art and culture and reached a peak in the Qing period. Works from the Ming dynasty had a strength and energy to them whilst works from the Qing dynasty displayed the perfect balance of delicacy and refinement. I am happy to share today my personal thoughts on this collection from which, alas, I must part. I hope they will find their way to their rightful place in major international collections.R.J.S. in Paris, June 2022
VASE DOUBLE GOURDE EN PORCELAINE BLEU BLANC

CHINE, DYNASTIE MING, MARQUE À SIX CARACTÈRES DANS UN DOUBLE CARRÉ EN BLEU SOUS COUVERTE ET ÉPOQUE JIAJING (1522-1566)

Details
VASE DOUBLE GOURDE EN PORCELAINE BLEU BLANC
CHINE, DYNASTIE MING, MARQUE À SIX CARACTÈRES DANS UN DOUBLE CARRÉ EN BLEU SOUS COUVERTE ET ÉPOQUE JIAJING (1522-1566)
Formé d'une double panse, une panse ovoïde terminée par un col droit au bord légèrement évasé repose sur la seconde à section carrée. Les faces de la panse évasée à section carrée sont ornées d'un dragon sinueux à cinq griffes de face parmi les nuées dans un médaillon polylobé entouré de tiges fleuries. La panse globulaire est à décor de quatre Immortels dans un paysage tournant peuplé d'un saule, d'un pin, de bambous, lingzhi et rochers.
Hauteur : 30,5 cm. (12 in.)
Provenance
Acquired on the French art market, Paris, 21 April 1982.
Further details
A BLUE AND WHITE DOUBLE-GOURD 'DRAGON' VASE
CHINA, MING DYNASTY, JIAJING SIX-CHARACTER MARK WITHIN A DOUBLE SQUARE IN UNDERGLAZE BLUE AND OF THE PERIOD (1522-1566)

Brought to you by

Tiphaine Nicoul
Tiphaine Nicoul Head of department

Lot Essay

This rare form in which the upper section of the double gourd is spherical and the lower is a cube relates to the traditional representation of Heaven as a circle and Earth as a square. Although they were difficult to fire successfully, square forms became popular in the 16th century. Nevertheless such vases with bulbouse upper section and square base are rare.
A double gourd vase of the same shape is illustrated in Sekai Toji Zenshu, vol. 14, Kodansha, 1976, col. Pl. 190. A vase of this shape decorated with figures in landscape on both upper and lower sections, is illustrated by Hobson, Reckham and King in Chinese Ceramics in Private Collections, 1931, p. 131, fig. 200. A vase of the same form as the current vase, but decorated with mythical beasts in landscape on the upper bulb and with landscape scenes on the lower bulb, was sold in London in 1995 ; another one is in the Musée Guimet from the Grandidier Collection (No.G 4139). Also see a comparable Jiajing marked vase of the same shape, sold in Christie's London, 21 June 2001, lot 90.

More from Art d'Asie

View All
View All